Imprimerie

L’impression numérique est utilisée par 78 % des maisons d’édition, et 51 % d’entre elles ont étroitement intégré cette technologie dans le processus de fabrication de leurs ouvrages, selon l’étude réalisée par Interquest, pour le forum organisé le 17 septembre à Paris par cette société spécialisée dans le conseil et l’analyse de ce marché. L’essentiel des ordres de tirages se situe entre 100 et 500 exemplaires, avec une moyenne qui atteint maintenant 740 exemplaires. La couleur reste marginale, à 7 % du total, en raison de son prix encore élevé par rapport à l’offset, et d’une qualité à améliorer.

En revanche, l’impression numérique en noir et blanc est maintenant éprouvée, avec une qualité identique à l’offset, et des prix en baisse - ce dont se plaignent les imprimeurs. Cette technologie d’impression adaptée aux courts tirages, que les fabricants de machines poussent depuis une dizaine d’années, se trouve aujourd’hui en parfaite adéquation avec les besoins des éditeurs, qu’elle encourage aussi. En sciences (physiques ou humaines), dans le secteur universitaire, l’impression numérique est bien adaptée à des titres dont le potentiel ne dépasse plus quelques centaines d’exemplaires, que les éditeurs peuvent lancer sans se charger en stocks. L’édition littéraire y a aussi pris goût. Ces nombreux courts tirages ne totalisent toutefois qu’un volume modeste : chez les imprimeurs interrogés, le numérique ne représente que 11 % des volumes par rapport à l’offset, qui assure toujours l’activité de la chaîne du livre.

H. H.

11.10 2013

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