Après avoir "pris en compte les parts de marché respectives des parties, l'organisation des marchés concernés, la pression concurrentielle exercée par les concurrents et le contre-pouvoir de certains clients", le gendarme de la concurrence a constaté que cette reprise "n'aura pas pour effet de réduire la concurrence sur les nombreux marchés du secteur audiovisuel et littéraire examinés". Elle a donc autorisé le rachat sans conditions.
L’Autorité indique par ailleurs avoir "analysé pour la première fois les marchés d'adaptation audiovisuelle d'une œuvre littéraire, ainsi que les marchés d'adaptation littéraire d'une œuvre audiovisuelle". Vivendi espère profiter de cette acquisition pour doper ses branches dédiées au cinéma et aux jeux vidéo grâce à la matière première fournie par la production d’Editis.
En 2017, Editis a généré un chiffre d’affaires d’environ 750 millions d’euros, quand Vivendi a engrangé plus de 12 milliards d’euros sur la même période.
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