AU CINEMA

• Babylon de Damien Chazelle (en salles le 18 janvier)

Damien Chazelle (Lalaland) emprunte à Quentin Tarantino ses têtes d’affiche pour rendre, à son tour, un hommage à Hollywood. Paradis dépravé des années 1920, la capitale du cinéma connaît le déclin lorsque les productions parlantes éclipsent le muet et brisent le destin d’une poignée de stars. Scandaleuse et provocatrice, l'œuvre du réalisateur franco-américain oscarisé s’inspire d’Hollywood Babylon, ouvrage du cinéaste Kenneth Anger, plusieurs fois interdite depuis 1959, avant de paraître en français chez Tristram, en 2013.

• La guerre des lulus de Yann Samuell (en salles le 18 janvier)

Il revient plus de dix ans après La guerre des boutons. Avec cette nouvelle adaptation, Yann Samuell met à l’honneur l’enfance et l’aventure, thèmes empruntés à la bande dessinée La guerre des lulus de Régis Hautière, parue en 2013 chez Casterman. Les orphelins Lucas, Luigi, Lucien et Ludwig forment le club des inséparables Lulus. Mais alors que la Première Guerre mondiale sonne ses premières heures en Picardie, les enfants manquent de peu l’évacuation de leur orphelinat. Livrés à eux-mêmes en pleine invasion allemande, la bande d’amis tentent de rejoindre la paix en Suisse.

• Arrête avec tes mensonges de Olivier Peyon (en salles le 18 janvier) 

A l’origine du nouveau film d’Olivier Peyon, il y a le roman autobiographique de Philippe Besson, publié en 2017 aux éditions Julliard. L’auteur, dissimulé sous la plume du romancier fictif, Stéphane Belcourt, revient dans sa ville natale, à l’occasion du bicentenaire d’une marque de cognac. Sur place, les souvenirs remontent à la surface, aidés d’une rencontre inattendue. Lucas est le fils de Thomas, son premier amour de jeunesse, désillusionné par l’interdit.

• Earwig de Lucile Hadzihalilovic (en salles le 18 janvier)

Pour son troisième long-métrage, Lucile Hadzihalilovic met en images un ouvrage du britannique Brian Catling paru en 2019 aux éditions Hodder & Stoughton. Il retranscrit son atmosphère pesante, étrange, noire. Mia est une petite fille maintenue recluse dans un internat isolé. Sous la tutelle du concierge Albert, elle subit quotidiennement le port d’un mors, qui mutile sa dentition pour un mystérieux “projet”.

PRIME VIDEO

• Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve (sur Amazon Prime à partir du 18 janvier)

L'œuvre de Denis Villeneuve se base sur la trilogie de romans de l’américain K.W Jeter, publiée pour la dernière fois chez J’ai lu. La saga littéraire fait elle-même suite aux Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, signé de Philip K.Dick en 1976. Si son personnage, Rick Deckard, a disparu du nouvel opus, la guerre nucléaire qui a ravagé la Terre dans l’intrigue originelle, n’a pas mis fin à l’espèce humaine. Les humanoïdes dits “réplicants” assurent la survie de l’humanité. Certains modèles, jugés vieux et accusés de délinquance, sont pourchassés par le blade-runner K.

NETFLIX

• Maniac, Anthologie macabre de Junji Ito, saison 1 (sur Netflix, à partir du 19 janvier)

Résultat d’une collaboration étroite entre Netflix et le célèbre mangaka, la saison 1 de Maniac met en images 20 histoires macabres tirées de la grande œuvre manga de Junji Ito, parmi lesquelles Les Ballons aux pendus, l’Intrus ou Tomié, édité par le français Tonkam. L’intégralité des œuvres du mangaka des horreurs ont été republiées chez Mangetsu, en 2021 et 2022 : Les chefs-d'œuvre de Junji Ito, tomes 1 et 2.