Jane Birkin est l'Anglaise préférée des Français. Son autobiographie, Munkey diaries (1957-1982), publié par Fayard le 3 octobre avec un premier tirage de 65 000 exemplaires, se retrouve dans les meilleures ventes trois jours après sa parution.

« J'ai écrit mon journal à partir de 11 ans, -adressé à Munkey, mon confident, ce singe en peluche, gagné dans une tombola », -explique Jane -Birkin. Mêlant habilement passé et présent, la comédienne et chanteuse livre ses journaux intimes, tenus depuis -l'enfance jusqu'à la mort de sa fille Kate, en 2013, qu'elle émaille d'anecdotes et de commentaires à la lumière de ses sentiments -aujourd'hui. De l'enfance, l'amour pour les parents, le pensionnat -anglais, les hommes de sa vie (John Barry, Serge Gainsbourg, Jacques Doillon) et ses filles Kate et Charlotte, jusqu'à la -séparation avec Serge Gainsbourg, avant la naissance de Lou (un 2e volume est prévu au printemps). Mais surtout, elle se dévoile sans tricher, avoue son goût pour les larmes, sa jalousie, son manque d'assurance, et n'en est que plus touchante.

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