Paris

Pour éviter la fermeture de leur librairie placée en redressement judiciaire, trois de ses salariés, Frédéric Lapeyre, Géraldine Garot et Audrey Colin, ont décidé de la reprendre et de la relancer. C’est ainsi que Tome Dom est récemment devenue Tome 7. Créée en 1989 et installée rue Saint-Dominique à Paris (7e), la librairie s’était développée sous la houlette de sa fondatrice Marie-Noëlle Dhuiège , avec, à la fin des années 1990, une douzaine de salariés et une deuxième boutique réservée à la jeunesse. En 2008, lorsque celle-ci a pris sa retraite, Tome Dom a été revendue à un nouveau venu dans le secteur. Face à une période économique plus difficile et à une connaissance insuffisante du métier, le nouveau gérant n’a pas réussi à prévenir une déstabilisation de l’établissement et a été amené à fermer le point de vente jeunesse et licencier 7 salariés. Entre 2008 et 2012, le chiffre d’affaires a ainsi été divisé quasiment par trois, explique Audrey Colin, et l’enseigne a fini par être mise en redressement judiciaire. Désireux de repartir sur de nouvelles bases, les trois repreneurs, dont l’un d’eux, Frédéric Lapeyre, travaille depuis vingt ans dans la librairie, ont créé une nouvelle société et reconstituent le fonds mis à mal au cours des trois dernières années par les nombreuses fermetures de comptes chez les diffuseurs-distributeurs. Ayant obtenu, pour concrétiser leur rachat, le soutien d’un particulier, client de Tome Dom, ainsi que du CNL, et en attente de la réponse de l’Adelc, ils entendent aussi mettre l’accent sur le service et construire un programme d’animations régulières. C. N.

11.10 2013

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