Dans le rayon parascolaire, les dictionnaires de français ou de langues assurent toujours un volume de ventes important à la rentrée, mais en constant recul. Au cours de l'année 2011-2012 (août-juillet), les ventes ont baissé de 9 %, à 2,2 millions de volumes selon le dernier pointage réalisé par Ipsos. C'est presque la moitié du repli constaté depuis cinq ans (- 20 % au total). En 2009, l'arrivée des éditions Le Robert sur le marché du dictionnaire encyclopédique en un volume, dominé par Larousse, avait relancé la concurrence sur ce rayon, mais l'effet s'est essoufflé depuis.
Les achats se répartissent en parts égales et inchangées depuis cinq ans entre dictionnaires de français et dictionnaires de langues. L'évolution la plus notable concerne le développement des dictionnaires scolaires, allégés et adaptés au primaire et au collège, passés de 24,9 % à 34,2 % de part de marché des dictionnaires de français. A l'intérieur de ce segment, le poche s'est aussi accru, de 43,1 % à 45,4 %. Dans les dictionnaires, il est toujours très dominant, à 70 % des ventes (+ 1,3 %).
Le marché reste contrôlé par les deux premiers groupes français. Hachette Livre domine le marché via Larousse qui s'est légèrement renforcé dans ce secteur en repli (54,3 % en français, contre 53,5 % en 2007, et 40,2 % en bilingue, contre 30,7 % en 2007). En revanche, sa marque propre, Hachette Education, recule en français (11,9 % de part de marché contre 16,8 %) et en bilingues (14,2 % contre 23,4 %). Il faut ajouter à cela Harrap's, autre marque du groupe, qui représente 14 % (stable) des bilingues. Editis, via Le Robert, représente 24 % des ventes en volumes des dictionnaires de français (21,7 % en 2007), et 19,6 % des bilingues (14,3 % en 2007). En valeur, sa part est plus importante en raison des prix du Petit Robert de la langue française, la référence des universitaires notamment.
