Il a toutefois renouvelé sa confiance dans les éditeurs et les libraires, affirmant que leur position actuelle dans le marché du livre était assez solide pour contrer la menace qu’Amazon laisse planer. Il a par ailleurs fait savoir que la manière dont les éditeurs travaillaient avec les libraires n’avait jamais été aussi positive qu’elle ne l’est aujourd’hui.
Amazon, renard dans un poulailler
Comparant la plateforme de commerce internationale à "un renard", James Daunt a assuré que le commerce du livre "pouvait (y) résister" en assurant que les éditeurs exerçaient leur métier et continuaient à "protéger et entretenir" leurs talents. Malgré un "contexte difficile" lié à l’incertitude économique du secteur, le commerce du livre en Ecosse se porte "plutôt bien" selon lui, évoquant le nombre croissant de librairies indépendantes et de ventes de livres imprimés. "L’édition est dynamique, elle produit des best-sellers et organise d’énormes événements qui soutiennent et nourrissent le commerce" a-t-il déclaré en précisant que les éditeurs "publiaient mieux et un peu moins".
James Daunt a également fait part de sa satisfaction en constatant que les éditeurs "investissaient dans une bonne rédaction, un bon montage, des couvertures, un marketing et une publicité appropriés". Il en a fait de même pour les libraires, qui de leur côté préfèrent investir "dans leurs magasins, les rendent plus attrayants" et "améliorer la présentation des boutiques." En conclusion de son discours, le patron de Waterstones a déclaré que l’industrie doit "s’employer à s’adapter pour survivre", même si le secteur se situe dans une bonne conjoncture.
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