Cinéma

À l’occasion de la 74e édition du Festival de Cannes, les producteurs se sont déplacés sur la Croisette, comme chaque année, pour annoncer les nouveaux projets cinématographiques, parmi lesquels de nombreuses adaptations et films biographiques.

Le grand vertige, de Cyril Dion, d’après le roman de Pierre Ducrozet (Actes Sud, 2020).
Pionnier de la pensée écologique, Adam Thobias est sollicité par les pouvoirs publics afin de diriger la Commission internationale sur le changement climatique et pour un nouveau contrat naturel. Pas dupe des volontés politiques, il crée Télémaque, un réseau parallèle et indépendant constitué de personnalités iconoclastes qu’il envoie discrètement en mission aux quatre coins du monde.

Biopic sur Charles Aznavour, réalisé par Mehdi Idir et Grand Corps Malade. Tournage d’ici la fin de l’année.

Suddenly, de Thomas Bidegain, d’après Soudains, seuls, d’Isabelle Autissier (Stock, 2015), avec Jake Gyllenhaal et Vanessa Kirby.
Louise et Ludovic, amoureux de l’aventure, décident de traverser le monde à bord de leur bateau. Ils accostent sur une île au large de la Patagonie, entre cratères glacés et pics enneigés. Subjugués par la beauté des lieux, ils ne s’inquiètent pas des nuages noirs, au loin. Lorsque la tempête arrive, elle dévaste tout et leur bateau disparaît.

L’envol, de Pietro Marcello, d’après Les voiles écarlates, d’Alexandre Grine (Âge d’homme, 2001), avec Louis Garrel et Noémie Lvovsky.
Assol, fille solitaire et mal-aimée des habitants de son village, se voit prédire un amour passionné, qui devient au cours des années légende et objet de raillerie. Jusqu’au jour où un aventurier la prend au mot…

Biopic sur Madame de Sévigné, réalisé par Isabelle Brocard. Tournage début 2022. Avec Karin Viard et Ana Girardot.

Les volets verts, de Jean Becker, d’après le livre de Georges Simenon (Le livre de poche, 2017), avec Gérard Depardieu, Fanny Ardant et Benoît Poelvoorde.
Les derniers mois de la vie d’Émile Maugin, un acteur célèbre qui opère un retour sur lui-même quand il apprend qu’il n’en a plus pour longtemps à vivre.

Zone libre, de Lisa Diaz, d’après le roman Par les routes, de Sylvain Prudhomme (Gallimard-L’Arbalète, 2019, prix Femina et prix Landerneau).
À travers le personnage de l’auto-stoppeur, ce récit évoque la force de l’amitié et du désir ainsi que le vertige devant la multitude des existences possibles.

War Magician, de Colin Trevorrow, biopic sur Jasper Maskelyne, adapté du livre du même nom de David Fisher (non traduit en France), avec Benedict Cumberbatch.

In the garden of the beast, adaptation du roman d’Erik Larson Dans le jardin de la bête (Cherche midi, 2012), par la société de production de Tom Hanks.
1933, Berlin. Marthe, la flamboyante fille d’un ambassadeur américain en Allemagne nazie, après avoir été la maîtresse de plusieurs leaders du parti nazi, tombe éperdument amoureuse de Boris Winogradov, un espion russe établi à Berlin. Celui-ci ne tarde pas à la convaincre d’employer ses charmes et ses talents au profit de l’Union soviétique…

The Portable Door, de Jeffrey Walker, d’après la saga de Tom Holt (non traduite en France), avec Christoph Waltz et Sam Neill.

Biopic de Connie Converse, Roving Woman, produit notamment par Wim Wenders, et réalisé par Michal Chmielewski.

Raya, de Noora Niasari, d’après le roman de Mahsa Rahmani Noble (non traduit en France).

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