Le 13 janvier, le SLFB avait écrit une lettre pour annoncer que les librairies membres du syndicat refuseront à l’avenir de recevoir les représentants du groupe Hachette et ne commanderont qu’un minimum de leurs ouvrages. Cette situation vient d’un différentiel de TVA que le distributeur Dilibel a décidé de maintenir entre ses livres vendus en France et ceux vendus en Belgique.
Le differentiel de TVA, une "non-question"
Pour l'ADEB, la TVA ne fait pas partie du décret: c’est une "matière fédérale et ce ne sont donc pas quelques acteurs francophones seuls qui fixeront des règles d’alignement" rappelle le communiqué. "Le SLFB a une interprétation impossible du décret" clarifie à Livres Hebdo Benoît Dubois, directeur de l'ADEB. "Pour moi, c'est une non-question" ajoute-t-il.
Membre d'une commission de suivi ayant pour but de rêgler les questions relatives à l'application du décret, l'ADEB regrette aussi que le SLFB n'ait pas saisi cette commission. Le directeur de l'association l'y invite vivement : "nous insistons pour que le SLFB entre en négocation car Hachette est un grand groupe et ce conflit pourrait toucher d'autres maillons de la chaîne du livre".
De son côté, le SLFB, à travers la voix d’Yves Limauge, rappelle que les libraires membres du syndicat ont proposé de prendre en charge ce différentiel pour que Dilibel ne débourse rien.
Conflit Dilibel-SLFB : l’association des Éditeurs belges s’en mêle
Après le tollé provoqué par le maintien de la TVA par Dilibel, l’ADEB demande aux libraires indépendants de suspendre leur appel au boycott d’Hachette.
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