Les éditions Dandelion, qui publient la revue trimestrielle éphémère de l’effondrement Yggdrasil, annoncent la création d’une collection « Racines ». Dirigée par Clémence Corré-Saint-Jours, la collection s’est fixé pour but de développer plus en profondeur les thématiques abordées dans Yggdrasil. Elle s’ouvre avec deux titres de Véronique Perriot, Gratuité et Le meilleur à venir. Un troisième titre, cette fois signé Ana Sailland, est annoncé pour novembre : De l’obéissance ou de la révolte, quelle est l’attitude la plus risquée ?
Dandelion intègre dans le même temps à son catalogue les parutions de la collection « Devenir autonome » des éditions YpyPyp. « Cette collection ne comprenait qu’un seul livre, consacré aux tiny houses, mais elle proposait aussi une vingtaine de fiches pratiques, explique à Livres Hebdo Yvan Saint-Jours, fondateur de YpyPyp. Nous reprenons ce fonds chez Dandelion où la collection continuera de grandir. » Deux titres respectivement consacrés au photovoltaïque et au petit éolien, ainsi qu’aux techniques de tissage sont annoncés pour janvier 2022.
Effondrement précoce
Ces nouveaux développements interviennent alors que le trimestriel de l’effondrement Yggdrasil, initialement prévu pour s’arrêter au 12e numéro, n’ira finalement pas au-delà de son 10e opus. Ce dernier numéro « Diouze » (pour dix, onze, douze) paraît ce 8 octobre dans une pagination augmentée. Il marque la fin d’une aventure éditoriale entamée en juin 2019 par Pablo Servigne, Yvan Saint-Jours et Denys Chalumeau autour des thématiques de l’effondrement et de la collapsologie.
Distribué auprès de 6 000 abonnés et affichant avant la crise sanitaire des ventes moyennes au numéro en kiosque et librairie de près de 14 000 exemplaires (soit 20 000 au total), Yggdrasil a subi de plein fouet les effets du Covid-19. « Nous avions beaucoup hésité pour publier notre numéro 5, en mars 2020, indique Yvan Saint-Jours, qui est aussi l’un des corédacteurs en chef du magazine. Nous avons finalement choisi de réduire la voilure à 7 000 exemplaires pour l’expédier à nos abonnés et le proposer dans quelques librairies. En revanche ce numéro n’a pas été distribué en kiosques, qui constituent habituellement le plus gros volume de ventes. »
Les pertes subies n’ont pas pu être rattrapées : au sortir du confinement, le tirage moyen d’Yggdrasil a baissé, tout comme les ventes au numéro. Le coup de grâce est venu d’un rappel de TVA de 39 000 euros reçu dans le courant de l’été 2021. « Nous avions une TVA à 2,1 % comme tous les organes de presse, mais des gens en costume gris ont considéré que, comme nous avions annoncé un nombre de numéros limités, nous n’étions pas à durée indéfinie (selon une loi de 1881) et que par conséquent nous n'étions pas un magazine, détaille Yvan Saint-Jours. En vertu de cela, la TVA est passée à 5,5 % rétroactivement. »
Dandelion intègre dans le même temps à son catalogue les parutions de la collection « Devenir autonome » des éditions YpyPyp. « Cette collection ne comprenait qu’un seul livre, consacré aux tiny houses, mais elle proposait aussi une vingtaine de fiches pratiques, explique à Livres Hebdo Yvan Saint-Jours, fondateur de YpyPyp. Nous reprenons ce fonds chez Dandelion où la collection continuera de grandir. » Deux titres respectivement consacrés au photovoltaïque et au petit éolien, ainsi qu’aux techniques de tissage sont annoncés pour janvier 2022.
Effondrement précoce
Ces nouveaux développements interviennent alors que le trimestriel de l’effondrement Yggdrasil, initialement prévu pour s’arrêter au 12e numéro, n’ira finalement pas au-delà de son 10e opus. Ce dernier numéro « Diouze » (pour dix, onze, douze) paraît ce 8 octobre dans une pagination augmentée. Il marque la fin d’une aventure éditoriale entamée en juin 2019 par Pablo Servigne, Yvan Saint-Jours et Denys Chalumeau autour des thématiques de l’effondrement et de la collapsologie.
Distribué auprès de 6 000 abonnés et affichant avant la crise sanitaire des ventes moyennes au numéro en kiosque et librairie de près de 14 000 exemplaires (soit 20 000 au total), Yggdrasil a subi de plein fouet les effets du Covid-19. « Nous avions beaucoup hésité pour publier notre numéro 5, en mars 2020, indique Yvan Saint-Jours, qui est aussi l’un des corédacteurs en chef du magazine. Nous avons finalement choisi de réduire la voilure à 7 000 exemplaires pour l’expédier à nos abonnés et le proposer dans quelques librairies. En revanche ce numéro n’a pas été distribué en kiosques, qui constituent habituellement le plus gros volume de ventes. »
Les pertes subies n’ont pas pu être rattrapées : au sortir du confinement, le tirage moyen d’Yggdrasil a baissé, tout comme les ventes au numéro. Le coup de grâce est venu d’un rappel de TVA de 39 000 euros reçu dans le courant de l’été 2021. « Nous avions une TVA à 2,1 % comme tous les organes de presse, mais des gens en costume gris ont considéré que, comme nous avions annoncé un nombre de numéros limités, nous n’étions pas à durée indéfinie (selon une loi de 1881) et que par conséquent nous n'étions pas un magazine, détaille Yvan Saint-Jours. En vertu de cela, la TVA est passée à 5,5 % rétroactivement. »
