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Forum de rentrée littéraire : 12 éditeurs présentent leurs titres stars de l’automne 2025

Le Forum de rentrée littéraire 2025 dans la librairie 7L - Photo Olivier Dion

Forum de rentrée littéraire : 12 éditeurs présentent leurs titres stars de l’automne 2025

Livres Hebdo organisait ce 15 mai la 3e édition de son forum de rentrée littéraire à la librairie 7L, dans le VIIe arrondissement de Paris. Porté par le duo Jacques Braunstein, rédacteur en chef de Livres Hebdo, et Baptiste Liger, directeur de la rédaction de Lire Magazine, l'événement a offert la parole aux éditeurs en présence de nombreux médias, libraires et d’influenceurs. Douze grandes maisons de littérature ont ainsi répondu à notre invitation pour présenter leurs titres phares de la prochaine rentrée littéraire. L'intégralité des échanges sera accessible en vidéo le 26 mai prochain.

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Par Adèle Buijtenhuijs, Louise Ageorges
Créé le 16.05.2025 à 18h58

Dès 9 heures le 15 mai, éditeurs, libraires et journalistes se sont retrouvés dans le VIIe arrondissement de Paris, au cœur du chic Carré des collectionneurs, à la librairie 7L - qui abrite le studio photo du créateur Karl Lagerfeld et sa collection de livres d'art - pour dévoiler les nouveautés de la rentrée littéraire. Entourés de livres du sol au plafond, les éditeurs se sont succédé au micro de Jacques Braunstein, rédacteur en chef de Livres Hebdo, et de Baptiste Liger, de Lire Magazine, pour présenter leurs publications à venir.

Table 1 : Véronique Cardi (JC Lattès), Adrien Bosc (Julliard), Frédéric Martin (Robert Laffont)

Véronique Cardi inaugure la rencontre en présentant le seul premier roman de la rentrée littéraire de JC Lattès, la maison qu'elle dirige. Les certitudes de Marie Semelin raconte le parcours de deux femmes, sur fond de voyage initiatique en Terre sainte, à Jérusalem. « Plus qu’une enquête familiale, ce livre, écrit par une journaliste spécialisée dans le Moyen Orient, dresse une véritable fresque de toutes les humanités », explique l’éditrice. Une ambition que partage également Hella Feki, autrice d’Une reine sans royaume qui place au cœur de son récit la dernière reine de Madagascar, Ranavalona, d’abord exilée à La Réunion puis à Alger pour terminer sa course en Tunisie. Un roman écrit à la première personne comme Le ciel est immense du journaliste Feurat Alani, prix Albert Londres pour Le Parfum d'Irak (Éditions Nova et Arte éditions) en 2019.

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Table 1 : Adrien Bosc (Julliard), Véronique Cardi (JC Lattès), Frédéric Martin (Robert Laffont)- Photo OLIVIER DION

Dans son ouvrage en partie autobiographique, celui-ci souhaite briser le tabou et le silence qui règnent dans sa famille autour d’un de ses oncles, ancien aviateur. « Cette rentrée littéraire interroge l’Histoire avec un grand H », rappelle Véronique Cardi avant d’introduire L’équation avant la nuit de Blaise Ndala qui met en lumière un aspect méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Au contraire, le roman de l'Américaine Susie Morgenstern fait office d’ovni dans la sélection. Publié dans la collection « Bestial » de la maison d'édition, Cœur de cochon retrace l'histoire personnelle de l'autrice jeunesse qui, à la suite d'un problème de santé, a dû recevoir une greffe de tissu porcin, un geste particulièrement symbolique étant donné sa religion. « Un roman plein d’humour, d’auto-dérision et un hymne à la tolérance », commente l’éditrice. 

Adrien Bosc, directeur de Julliard également fondateur des éditions du Sous-sol, prend la suite avec l’ouvrage de David Diop, premier auteur francophone à avoir remporté le prestigieux International Booker Prize en 2021 avec Frères d’âmes (Seuil). L’écrivain revient cette année chez Julliard avec Où s’adosse le ciel, l'histoire d'un jeune Sénégalais aspirant à accomplir un pèlerinage à La Mecque. Un Moyen-Orient également exploré dans le roman de Rachid Benzine, L’homme qui lisait des livres, donnant voix au fictif dernier libraire de Gaza. Sarah Chiche aborde elle aussi les relations et l’enfance dans Aimer, qui relate les destins liés de Margaux et Henri, amoureux dès le premier regard. Côté Sous sol on retrouve Laura Vazquez dans Forces, un roman autobiographique « bouleversant, atypique et qui raconte la société », selon Adrien Bosc. L’autrice y dresse un bilan de sa vie, de son enfance à sa vocation d’écrivaine en passant par ses relations et sa famille. 

Frédéric Martin, fondateur du Tripode, désormais à la tête de Robert Laffont, affirme qu’il « n’y a pas deux livres pareils en cette rentrée littéraire ! ». Géographie de l’oubli, de Raphaël Sigal, plonge le lecteur dans les souvenirs de la grand-mère de l’auteur. Rescapée de la Shoah, c’est seulement à la fin de sa vie, lorsque la maladie d’alzheimer a gagné son corps, qu’elle a décidé de confier son histoire à son petit-fils.

La Seconde Guerre mondiale constitue également le sujet de Le Crépuscule des hommes, d’Alfred de Montesquiou, journaliste récipiendaire du prix Albert Londres en 2013 pour sa couverture de la guerre civile libyenne. Cette année, il raconte, dans un roman « intelligent et documenté » selon son éditeur, le procès de Nuremberg à travers les mots de ceux qui l’ont réellement vécu.

Sur un ton plus léger, Camille Bordenet, elle aussi journaliste, parle de l’amitié et des différences dans son roman Sous les pas, les années, où deux anciennes amies aux trajectoires de vie opposées se retrouvent. Plus grave, Louis-Henri de la Rochefoucauld revient sur un fait divers sombre survenu dans l'Ouest parisien dans L’amour moderne. Selon Frédéric Martin, même dans la gravité, l’auteur « réussit toujours à intégrer une pointe d’humour ». Très attendue, Lydie Salvayre, Goncourt 2014, fait son grand retour avec Autoportrait à l'encre noire, une autobiographie où elle explore son rapport à la langue, sa relation avec son père et ses racines espagnoles.

Son éditeur la cite : « La seule chose qui nous constitue, c’est le langage »Une réflexion prolongée par les mots de Mathieu Belezi : « Nous sommes fondés par les mots et les imaginaires », également cité par l’éditeur. Dans son dernier roman, Cantique du chaos, le lauréat du prix de Livre Inter 2023 raconte le destin de Théo Gracques, réfugié sur une île où il croise la route d'une femme et de deux enfants. Ensemble, ils se lancent dans une quête ambitieuse à travers l'Europe et les Amériques.

Table 2 : Manuel Carcassonne (Stock), Ludovic Escande (Gallimard), Véronique Ovaldé (Albin Michel)

Manuel Carcassonne, directeur général des éditions Stock, entame la seconde table ronde. Évoquant Cédric Sapin-Defour, dont le roman Son odeur après la pluie avait connu un réel succès littéraire (avec plus de 375 000 exemplaires vendus selon GFK). Il revient avec Où tombent les étoiles, récit de l’accident de parapente de sa femme et la reconstruction qui l'a accompagné. De son côté, l’autrice Justine Lévy enquête sur sa mère aussi libre que fragile, dans son ouvrage autobiographique Une drôle de peine. Trois ans après Au vent mauvais (Seuil), Kaouther Adimi s’essaye elle aussi au récit d’introspection avec La joie de l’ennemie (collection Ma nuit au musée), où elle raconte son expérience de l’exposition de l’artiste peintre Baya à l’Institut du monde arabe de Paris, l’amenant à se replonger dans sa propre enfance en Algérie.

Charif Majdalani relate lui aussi sa jeunesse dans Le nom des rois, à la différence près que celle-ci se déroule au Liban. C’est du côté des relations amoureuses douloureuses que se tourne Maria Pourchet avec Tressaillir, qui aborde « le couple, la peur et l’autonomie quand on se sépare », selon son éditeur. Un thème également central dans Toutes les vies, premier roman de Rebeka Warrior, musicienne et artiste aux multiples talents, qui traite d’une histoire d’amour et de deuil entre deux jeunes femmes. 

Les histoires personnelles constituent également un thème important dans la rentrée littéraire de Gallimard, présentée par l'éditeur Ludovic Escande. Tandis que Jakuta Alikavazovic part sur les traces de sa mère poétesse dans Au grand jamais, Nathacha Appanah affronte à travers La nuit au coeur, ses propres souvenirs de violence conjugale après avoir appris la mort de Chahinez Daoud, brûlée vive par son mari en 2021. De son côté, Antoine Wauters relate la vie vagabonde de Josef dans la nature, finissant par retourner dans une ferme où il a vécu afin de confronter ses démons du passé. « Un roman sous forme de conte », selon l’éditeur, intitulé Haute-Folie.

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Ludovic Escande (Gallimard), Véronique Ovaldé (Albin Michel), Manuel Carcassonne (Stock)- Photo OLIVIER DION

La nature fait également office de toile de fond au premier roman de Renaud de Chaumaray, Quitter la vallée. L’auteur place l’intrigue au cœur du Périgord, dans une grotte préhistorique inconnue découverte par les protagonistes de son livre. À l’inverse, un écrivain chevronné fait son grand retour : après Suite inoubliable (Gallimard), Akira Mizubayashi, déclare son amour à la langue de Molière dans La forêt de flammes et d’ombre, un roman sur la guerre au Japon écrit en français. 

Deux figures incontournables sont également de retour chez Albin Michel, représentée lors de la rencontre par l'éditrice et romancière Véronique Ovaldé. D’un côté Franck Bouysse qui, dans Entre toutes, dépeint à travers le portrait de sa grand-mère, les femmes fortes et indépendantes. De l’autre Amélie Nothomb qui dans son roman Tant mieux,  s’ouvrant comme un conte horrifique, retrace l’histoire de sa mère au sein d’une famille dysfonctionnelle. Les auteurs de la rentrée littéraire d’Albin Michel, transportent également le lecteur aux quatre coins du monde. Dans Surchauffe, Nathan Devers, décrit par son éditrice comme un « sismographe du contemporain », place son récit dans l’archipel d’Andaman au large de l'Inde où Jade supervise la construction d’un palace.

De son côté, Léa Simone Allégria nous transporte en Italie, entre histoire et culture dans son roman Douce menace. Quatre ans après le succès de La Carte postale (Grasset), où elle explorait l’histoire de sa famille maternelle, Anne Berest revient avec Finistère. Cette fois, elle plonge dans les archives familiales à travers le journal de son grand-père, l’entraînant en Bretagne sur les traces de ses ancêtres paternels. Enfin, l’humain est au cœur de Combustions, le premier roman de François Gagey qui met en scène trois amis se retrouvant, lors d’une randonnée, piégés dans une zone contaminée par l'explosion d’une centrale nucléaire. 

Table 3 : Olivier Nora (Grasset), Alix Penent (Flammarion), Jeanne Grange (Calmann-Lévy)

Olivier Nora est le premier à prendre la parole lors de cette troisième table ronde. Le P-DG des éditions Grasset annonce le prochain roman de Sorj Chalandon, Le Livre de Kells, dans lequel le journaliste et écrivain revient sur ses années d’errance au lendemain de mai 68 et avant son arrivée à la rédaction de Libération. Un récit sombre, à l’image du « texte d’investigation familial » In Violenta veritas, premier roman signé Catherine Girard, qui revient sur sa relation avec son père George Arnaud, auteur du Salaire de la peur, accusé d'avoir tué toute sa famille. Alors que La Joie de l'ennemi, polar métaphysique de Julien Delmaire, plonge le lecteur dans l’Amérique sauvage des années 1970. Un récit intense dans lequel le héros devra enquêter sur un meurtre qu’il pense avoir commis sous l’emprise de la drogue.

On quitte ensuite l’Amérique profonde pour l’arrière-pays niçois, avec la sortie de la suite de Les Enfants endormis (écoulé à 65 563 exemplaires selon GfK) de Anthony Passeron. Dans Jacky, l’auteur délaisse son oncle victime du sida pour se concentrer sur son père. Mettant en parallèle son histoire avec celle des jeux vidéo, l’auteur propose « la chronique douce-amère d'une France fantôme ». Enfin, dans un tout autre registre, Olivier Nora conclut avec Je voulais vivre, d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre, une relecture contemporaine de la Milady des Trois Mousquetaires et une revisite féministe de l’œuvre d’Alexandre Dumas et du « plus grand féminicide de la littérature ».

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Jeanne Grange (Calmann-Lévy), Olivier Nora (Grasset), Alix Penent (Flammarion)- Photo OLIVIER DION

De son côté, Alix Penent, directrice éditoriale littérature chez Flammarion, présente le dernier ouvrage de Vanessa Schneider, La Peau dure, première parution de l’autrice chez Flammarion. Connue pour avoir souvent écrit sur sa famille, elle revient ici sur la figure imposante de son père, l'écrivain, haut-fonctionnaire et psychanalyste Michel Schneider. Avec Et toute la vie devant nous, Olivier Adam fait suite à ses romans Falaise et Les Lisières. Paul, son double fictionnel, étant plongé cette fois dans un triangle amoureux. L’amour est également central dans Les Enfants uniques, de Gabrielle de Tournemire : une romance « à la Roméo et Juliette » entre deux jeunes handicapés, un thème encore trop peu exploré selon Alix Penent.

L’éditrice poursuit avec Mettre au monde, de Cloé Korman, son premier roman chez Flammarion. L’ouvrage croise les trajectoires de deux femmes : une sage-femme et une chercheuse spécialisée dans l’histoire de l’avortement, un « grand livre sur le corps des femmes ». Enfin, après L’Homme qui danse, Victor Jestin explore à nouveau le thème de l’obsession avec La Mauvaise joueuse, récit d’une jeune femme addicte au jeu.

Jeanne Grange, directrice littéraire chez Calmann-Lévy, débute avec un primo-romancier, Robin Watine, 22 ans. Dans Je rouille, l’auteur propose un court récit de 12 heures, le temps d’une dernière soirée entre Noé et Léna, son amour de vacances. Serge et Younes forme un autre tandem dans Quitter Berlioz, d’Emmanuel Flesch : récit de la vie de deux amis coursiers qui tentent de s’en sortir dans la banlieue parisienne de la fin des années 1990. Un quatrième ouvrage marqué par « une réalité sociale dure mais toujours adoucie par l’intimité des personnages ». L’amitié est également au cœur de Celle qui fugue, de Cécile Tlili. La lauréate du prix Gisèle Halimi 2023 y raconte la reconstruction d’une femme quittée par son mari auprès d'une jeune fille à laquelle tout l'oppose. Enfin, De l’autre côté de la vie, de Fabrice Imbert, décrit la fuite d’un père et de ses enfants quittant un milieu urbain en pleine guerre civile pour rejoindre un nouvel Éden : « la République du Juras ».

Table 4 : Yann Nicol (Actes Sud), Maud Simonnot (Seuil), Juliette Joste (L’Iconoclaste)

Récemment arrivé chez Actes Sud, l'éditeur et ancien critique  Yann Nicol ouvre le bal de la dernière table ronde avec Neurona, d’Hélène Frappat. Ce roman moderne et concis propose une réflexion percutante sur le langage populiste, à travers l’ascension inquiétante d’une femme politique. Dans la continuité de cette dimension critique, Clément Camar-Mercier revient avec La Tentation artificielle, une chronique de la décadence d’un génie du codage. Le fil de la fiction se poursuit avec Zem, de Laurent Gaudé, suite très attendue du roman à succès Chien 51 (écoulé à 130 964 exemplaires). Ce nouvel opus marque une rentrée prometteuse pour l’auteur, dont l’univers prendra bientôt vie à l’écran sous la direction de Cédric Jimenez.

Changeant radicalement d’atmosphère, Yann Nicol présente ensuite J’étais roi à Jérusalem, de Laura Ulonati, récit introspectif qui replonge dans les souvenirs d’un Palestinien exilé à Beyrouth pendant la guerre des Six Jours. Le programme se poursuit avec une note plus intimiste : après Conversation amoureuse, Alice Ferney approfondit sa réflexion sur le lien sentimental dans Comme en amour, explorant les subtilités du dialogue amoureux. Pour clore cette sélection, Valentine Goby revient à l’enfance, son thème de prédilection avec Le Palmier. À travers l’histoire de la fille d’un collectionneur d’odeurs, elle entraîne le lecteur dans « une imagerie, un puzzle de notre enfance ».

Pour son deuxième forum de rentrée littéraire, Maud Simonnot, directrice de la fiction française au Seuil et lauréate du trophée de l’éditrice Livres Hebdo 2025, présente La Folie océan, de Vincent Message. À travers une aventure amoureuse entre un plongeur et une biologiste, enjeux écologiques et sentiments s’entrelacent, alors que des chalutiers approchent la côte bretonne. L’amour est également revisité par Caroline Lamarche dans son 25e ouvrage, où l’autrice interroge la place d'une femme dont le mari se révèle homosexuel. « Elle est tellement enrichissante, je suis très heureuse qu’elle fasse partie de notre rentrée littéraire », confie l’éditrice.

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Juliette Joste (L’Iconoclaste), Yann Nicol (Actes Sud), Maud Simonnot (Seuil)- Photo OLIVIER DION

En revanche, l’amour est toxique dans Ils appellent ça l’amour, de Chloé Delaume où une jeune femme retourne par hasard, des années plus tard, dans la ville de son bourreau. Un monde après la violence est également possible dans Peau d’ours, de Grégory Le Floch. Montperdu, jeune femme lesbienne, en surpoids et victime de harcèlement, trouve refuge dans la peau de l’ours. Enfin, Maud Simonnot conclut avec Ramsès de Paris, d’Alain Mabanckou. À travers une immersion dans la communauté congolaise de la capitale, l’auteur livre un portrait vibrant du Paris des exilés, usant une nouvelle fois de sa capacité à « tordre la langue ».

Chez L’Iconoclaste, la directrice éditoriale Juliette Joste ouvre sa présentation avec Marcher dans tes pas, le dernier roman de Léonor de Récondo. Après le succès de Grand feu (prix Aznavour et prix Deauville 2024, écoulé à 46 717 exemplaires), l’autrice se lance dans l'exploration du passé familial à travers le récit poignant de l’exil brutal de ses grands-parents durant la guerre d’Espagne.

Dans la continuité de cette fibre historique, Gaëlle Nohant nous transporte au cœur de la Première Guerre mondiale avec L’Homme sous l’orage. Le roman retrace un amour interdit entre un déserteur et la fille d’une riche famille de vignerons. Enfin, pour clore cette dernière table ronde, Juliette Joste nous emmène dans les paysages rugueux des Alpes-de-Haute-Provence avec La Bonne Mère, de Mathilda di Matteo « un livre tendre, violent et très drôle », sur l’amour conflictuel d’une mère et sa fille.

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