Le prix Anthony Rowley 2023 a distingué Guillaume Alonge et Olivier Christin pour Adam et Ève, le paradis, la viande et les légumes (Anacharsis). Doté de 1000 euros, le prix a été créé en hommage à Anthony Rowley, éditeur chez Fayard, historien et gastronome disparu en 2011. Il couronne depuis 2016 « un ouvrage portant sur l’histoire de l’alimentation, la gastronomie, le vin, les arts de la table en France et dans le monde et récompense un auteur pour l’originalité de son approche, sa rigueur scientifique et sa qualité d’écriture ». La distinction sera remise aux lauréats le samedi 7 octobre prochain, dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire de Blois.

« Adam et Ève étaient-ils végétariens ? ». C’est la question houleuse qui a animé de nombreux débats entre ecclésiastiques, philosophes, historiens, naturalistes et anatomistes du XVIIe et XVIIIe siècles. Dans Adam et Ève, le paradis, la viande et les légumes, les auteurs reviennent sur ces dilemmes dont les interrogations résonnent dans notre actualité.

Le livre est arrivé devant 24 heures de la vie d’un restaurant, Paris, 1867 de David Michon (PUF), Surveiller et nourrir : comprendre ce que la prison a dans le ventre de Lucie Inland (Nouriturfu), Le plus grand menu du monde : vies secrètes de nos aliments de François Bill (Fayard) et Quand le vin raconte la Palestine de Nasser Soumi (Omniscience).

Le jury, présidé par Dominique Missika, était composé de Catherine Brice, Judith Burko, Elisabeth de Farcy, Emmanuel Laurentin, Laurent Lemire (collaborateur à Livres Hebdo), Jean-Claude Lescure, Evelyne Lever, Sabine Melchior-Bonnet, Jean-Luc Pouthier, Maurice Sartre et Dominique Veillon.