Développement

"Nous sommes avant tout un éditeur populaire, qui propose du divertissement", souligne Hugues de Saint Vincent. Le P-DG d’Hugo & Cie annonce de nouveaux développements pour la maison qu’il a fondée il y a dix ans. L’heureux éditeur d’After d’Anna Todd (1,6 million de ventes) a gagné son pari de toucher la nouvelle génération des 20-40 ans. Poursuivant avec la "new romance" et un nouveau volume d’Anna Todd, Before, tiré à 200 000 exemplaires, il étoffera dès 2016 son catalogue avec des polars, du bien-être et de la fiction pour adolescents.

Ghost flight de Bear Grylls inaugurera en mai la collection de polars dirigée par Bertrand Pirel, suivi en juin par The end of the world running club de A. J. Walker. A la même date, Sophie Descours, qui a été éditrice chez First, publiera Tout s’arrange avec des mots de Marie Andersen, pour lancer la collection de "mieux-vivre" consacrée au bien-être, au bio, à l’éducation et à la santé. Pour les adolescents, dystopie et réalisme, achetés aux éditeurs anglo-saxons, renforceront la game "new wave".

Pour séduire cette nouvelle génération 2.0, Hugues de Saint Vincent s’appuie sur la plateforme Fyctia, pilotée par son fils Arthur, qui propose des concours d’écriture sur les thématiques du catalogue (new adult, young adult, polar, fanfiction). Les titres les plus "likés" seront publiés au printemps par la maison. C’est un des éléments de ce "marketing de communauté", dont Hugues de Saint Vincent refuse de révéler le secret, avouant seulement que la structure Hugo Events prépare un festival New romance à Bandol.

Parallèlement, Hugues de Saint Vincent, qui compte sur un chiffre d’affaires de 28 à 30 millions d’euros en 2015, vient de racheter 100 % des Editions retrouvées, fondées par Francesca Orlando-Trouvé. Ses best-sellers en grand format, à petit prix, offrant "un confort de lecture", passeront automatiquement d’UD-Flammarion à Interforum, précise-t-il. L’équipe de 40 personnes travaillant sur l’édition et les nouveaux arrivants se retrouveront dans de nouveaux locaux au 34-36, rue Lapérouse, dans le 16e arrondissement de Paris, "donnant aussi sur la rue Dumont-d’Urville" et donc "protégés par deux navigateurs", plaisante cet amoureux de la voile. Claude Combet

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