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La «hype» des Polars sucrés

Les aventures d'Agatha Raisin, publiées par Albin Michel depuis 2016, se sont déjà vendues à 1,3 million d'exemplaires. - Photo © Albin Michel

La «hype» des Polars sucrés

Par Elise Lépine,
Créé le 03.03.2021 à 15h24

Le polar version feel-good sera-t-il le nouvel eldorado des éditeurs ? Les aventures d'Agatha Raisin, de l'Anglaise M. C. Beaton, publiées en France par Albin Michel depuis 2016 et dont les tomes 26 et 27 sortiront le 4 mars, se sont déjà vendues à 1,3 million d'exemplaires. Boostés par le phénomène britannique, plusieurs éditeurs misent sur le « cosy crime », ces enquêtes édulcorées au charme réconfortant.

En mars, La fortune sourit aux disparus, polar vintage de Stephen Spotswood, débarque chez Calmann-Lévy (le 3). Toujours chez Calmann-Lévy, Margot et Jean Le Moal publient Bretzel et beurre salé, un cosy crime très « frenchie » entre embruns et choucroute (le 31).

Le 7 avril sort au Masque le très attendu Murder-club du jeudi, signé Richard Osman, numéro 3 des ventes en Angleterre. Le 6 mai, Robert Laffont frappe fort avec trois sorties simultanées : la republication du tome 1 des Détectives du Yorkshire de Julia Chapman, star de la collection « La Bête Noire » avec 200000 exemplaires vendus, le tome 7 de Son espionne royale, de Rhys Bowen, première dauphine du cosy crime avec 40000 exemplaires vendus, et Les folles enquêtes de Magritte et Georgette, nouveauté signée Nadine Monfils.

La concurrence sera rude : le même jour, les Presses de la Cité lancent Bal tragique à Windsor, de S. J. Bennett, avec la reine d'Angleterre dans le rôle de l'enquêtrice. God save the crime !

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