Prix littéraire

Le Festival Polar de Cognac révèle son palmarès

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Le Festival Polar de Cognac révèle son palmarès

Le Festival Polar de Cognac a décerné son palmarès littéraire vendredi 15 octobre, récompensant bandes dessinées, roman jeunesse et littérature étrangère.

Par Thomas Faidherbe,
Créé le 20.10.2021 à 18h00

Les prix littéraires du Festival polar de Cognac (Charente) ont été remis à six lauréats, à l’occasion de sa 26e édition, organisée du 15 au 17 octobre.

Frédéric Lepage a reçu le Prix Cognac du meilleur roman francophone, pour Si la bête s'éveille, publié chez Plon en février. Le roman suit Adam Leaf, un jeune enquêteur du New York Police Department, tétraplégique à la suite d'une agression criminelle. Ce dernier est confronté à un crime atroce commis dans un immeuble maudit, le Dakota. Il bénéficie de l'aide de Clara, un singe capucin dressé pour assister les grands handicapés dans leur vie quotidienne. Quand l'animal commence à le haïr et à lui jouer des mauvais tours, Adam se met à l'étude de l'éthologie, science dont il comprend vite l'intérêt pour enquêter sur des affaires complexes. Si la bête s'éveille sera publié chez Pocket, au début de l'année prochaine. Les droits du livre ont été acquis par Scarlett Production pour une adaption sous la forme d'une série télé en six épisodes.

La suédoise Tove Alsterdal a été récompensée par le Polar du meilleur roman international pour La Maison sans miroirs (Rouergue, traduit par Isabelle Piette). Dans son ouvrage, la romancière raconte l'histoire de Daniel et Sonja, qui recommencent leur vie à zéro dans un ancien domaine viticole des Sudètes, loin de leur Suède natale. Dans leur maison, abandonnée depuis la Seconde Guerre mondiale, Daniel découvre un cellier qui n'apparaît pas sur les plans. Quand ils découvrent un enfant momifié, leur vie tourne au cauchemar. L'auteure Tove Alsterdal avait remporté le prix du meilleur roman policier suédois 2014, pour Tango fantôme (Rouergue). 
 
En bande dessinée, le Prix Cognac de la meilleure série de BD a été décerné à Olivier Berlion pour Broadway, second tome de la série Agata (Glénat). La bande dessinée dresse un récit autour d'Agata Lietewski, une immigrée polonaise âgée de 19 ans, douée pour la musique, qui rêve de monter sur les planches de Broadway. Grâce à l'influence du gangster Lucky Luciano, qui a le contrôle sur la pègre de New York et qui est épris de la jeune femme, ses espoirs pourraient bien se concrétiser.

Le Polar du meilleur one shot ou dyptique de BD a été remis à Jean-Denis Pendanx et Laurent Galandon pour A fake story (Futuropolis). Le duo situe l'histoire en 1938, où, suite au mouvement de panique généré par la diffusion de La guerre des mondes à la radio par Orson Welles, un adolescent est retrouvé blessé sur la route de Heathcote. Il affirme que son père lui a tiré dessus, qu'il a tué sa mère et qu'il s'est suicidé pour éviter qu'ils soient massacrés par les extraterrestres. Le journaliste Douglas Burroughs est chargé d'enquêter sur cette affaire.

En jeunesse, Claire Gratias a reçu le Polar du meilleur roman jeunesse pour Mortel Printemps (Le Muscadier), dans lequel un assassinat est commis dans le village paisible où vivent Hugo, Vadim et leurs deux amis Léa et Rémi. La victime leur étant connue, les soupçons des gendarmes se portent rapidement sur l'un d'entre eux. Leur amitié est alors mise à rude épreuve.

Enfin, le prix du Roman noir des bibliothèques et des médiathèques de Grand Cognac a été attribué à Estelle Tharreau et son roman La peine du bourreau (Taurnada). Le roman, paru dans la collection "Le tourbillon des mots", suit McCoy, un bourreau dans l'établissement pénitentiaire de Walls, au Texas. Alors qu'il s'apprête à pratiquer une énième injection létale, il reçoit la visite officieuse du gouverneur Thompson. Ce dernier n'a que quatre heures pour se prononcer sur la grâce du prisonnier numéro 0451.

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