Calais

Le Petit Prince, une nouvelle petite soeur pour la médiathèque de Calais

Sur ces étagères, la médiathèque proposera les documentaires adultes comme enfants. - Photo Médiathèque Le Petit Prince

Le Petit Prince, une nouvelle petite soeur pour la médiathèque de Calais

Remplaçant la bibliothèque du quartier prioritaire du Beau-Marais, la médiathèque du Petit Prince ouvre dans de nouveaux locaux. Point d’accroche pour les jeunes riverains notamment, elle veut également attirer des habitants du centre-ville et travaille à sa complémentarité avec la médiathèque centrale.

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Par Fanny Guyomard
Créé le 02.02.2022 à 15h23 ,
Mis à jour le 03.02.2022 à 09h06

C’était auparavant une bibliothèque annexe de Calais, celle du Beau-Marais. Le 5 février, la médiathèque se pare du nom du Petit Prince et ouvre ses 650 m2 dans le même quartier prioritaire de la ville. « Nous sommes bien situés : près de la MJC, de l’université, des écoles, d’un centre social et d’une salle de spectacle », décrit Virginie Rose, la directrice du Pôle lecture publique, auparavant responsable du département de l’Orientation et de la Recherche bibliographique à la Bibliothèque nationale de France.

Située sur l’emplacement d’une ancienne salle polyvalente, la médiathèque propose pour son inauguration un mois chargé d’animations : ateliers Harry Potter, de danse, d’écriture, de peinture ; programmation robotique, club de littérature anglaise, concert et spectacles, enquête, voyage dans un photomaton temporel…

Collaboration avec la médiathèque centrale

Et tout au long du mois, la grande bibliothèque Louis Aragon s’efface pour que les projecteurs soient rivés sur le Petit Prince, qui se hisse à son niveau : mêmes horaires d’ouverture (33,5 heures par semaine) et complémentarité des collections. « Nous voulons éviter les doublons pour inviter les gens à venir d’un site à l’autre. Même si un service de navette va exister », indique la quarantenaire qui chapeaute une équipe d'une quarantaine de bibliothécaires.

Les visiteurs sont également incités à explorer les lieux grâce à des étagères basses et une signalétique réduite au minimum. « L’idée de ne pas mettre de nom sur l’espace ado permet également de ne pas les assigner à un endroit. Ils n’aiment pas ça ! ». Mais Virginie Rose parie qu’ils adopteront les deux meubles cocons, « des assises cosy intégrées dans le meuble - c'est notre petite folie ».

Centre de ressources pour la pratique musicale

L’autre test : mêler les documentaires adultes et jeunesse. Et être un centre de ressources pour les jeunes virtuoses qui pourront apprendre à réaliser des maquettes dans la salle de musique et à se lancer dans le domaine. Côté jeux vidéos, pour mettre en valeur la salle un peu étroite, l’équipe mettra ce support en perspective avec le livre et le cinéma.

Le tout a vue sur un jardin de lecture, uniquement accessible via la médiathèque. « Il y aura des tables, des chaises, des transats… Car il peut faire beau, à Calais ! »

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