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Sur sa page Facebook, la section CGT des librairies Chapitre annonçait le 28 février la mise sous mandat ad hoc d’Actissia, maison mère du réseau en cours de liquidation. Cette déclaration concernant le lancement d’une procédure destinée à prévenir des difficultés financières n’a pour l’heure pas été confirmée par la direction du groupe dont le président Jorg Hagen est aux Etats-Unis pour rencontrer Najafi, l’actionnaire principal d’Actissia. Au siège parisien, une porte-parole précise toutefois que les sociétés France-Loisirs et Chapitre.com, qui appartiennent au groupe, ne sont pas placées sous mandat ad hoc. La procédure ne concernerait donc que la holding qui n’a ni salarié ni fournisseur.

L’annonce de la CGT fait suite à un comité d’entreprise organisé le jour même pour entériner le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de Chapitre, prévoyant 434 licenciements, liés à la non reprise de 23 de 57 magasins du réseau placé en liquidation judiciaire.
Dans un communiqué de presse daté du 28 février, la direction de la communication s’est d’ailleurs félicitée d’avoir obtenu la validation de son plan par la Direccte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). “Les salariés licenciés pourront ainsi bénéficier de la garantie des AGS [Association pour la gestion du régime de Garantie des créances des Salariés] pour le versement de leur indemnité légale de licenciement” expliquait Michel Rességuier, le président des librairies Chapitre, qui se dit soulagé par cette décision, après les péripéties du début de semaine.

Reste que le comité d’entreprise a intenté une action en référé à l’encontre d'Actissia pour obtenir une augmentation des indemnités de départ des personnes licenciées. L’objectif est de porter le budget du PSE de 1 million d'euros actuellement à 12 millions. Une audience est prévue le 6 mars au tribunal de grande instance de Paris.

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