Smaïn Amziane, directeur de Casbah Editions, à Alger, préfère pour sa part parler de « non-participation », « au nom du devoir de solidarité avec les populations civiles palestiniennes de Gaza ».
Les éditeurs marocains ont pris la même décision de sorte que le stand des pays du Maghreb (Algérie, Tunisie, Maroc) à la porte de Versailles pourrait être déserté. Les organisateurs du salon s’activent pour éviter de laisser cet espace inoccupé.
Ces prises de position font suite à celle de l’Union des écrivains égyptiens considérant le choix d’Israël comme « inacceptable ».
La polémique a débuté également de manière virulente en Italie où Israël est aussi invité d’honneur de la Foire du livre de Turin du 8 au 12 mai prochain.
La délégation des écrivains israéliens à Paris comprendra 39 auteurs parmi lesquels Amos Oz, David Grossman et Avraham B. Yehoshua.
Le poète Aharon Shabtai a refusé d’en faire partie.
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