L'organisation patronale nationale de la communication graphique et de l'impression (GMI) a adressé une lettre au président de la République, Emmanuel Macron, le 14 avril, dans laquelle elle lui demande des aides précises pour sortir de la crise sanitaire. Malgré les promesses qui ont déjà été faites, les adhérents restent inquiets.
"Aujourd'hui, toute notre filière est en danger. La crise sanitaire que nous traversons en ce moment fait fondre la trésorerie, directement liée à un chiffre d'affaire qui s'est écroulé de 80% en moyenne depuis un mois", écrit le syndicat.
"Aujourd'hui, toute notre filière est en danger. La crise sanitaire que nous traversons en ce moment fait fondre la trésorerie, directement liée à un chiffre d'affaire qui s'est écroulé de 80% en moyenne depuis un mois", écrit le syndicat.
Pour mieux préparer la reprise de l’activité, après la mise en activité partielle de leurs adhérents, l'organisation réclame :
- la suppression des charges sociales pour les entreprises et pour toute la durée du confinement (le report des charges ne faisant que déplacer le problème)
- Le paiement rapide de toutes les factures émises par les imprimeurs aux diverses administrations pour les travaux déjà réalisés
- La garantie des prêts bancaires par la BPI acceptée et suivie par toutes les banques sous des délais d'obtention courts et des montants significatifs.
Le syndicat est revenu sur les annonces qui ont été faites. Il interpelle Emmanuel Macron sur les moyens de garantir à ses adhérents la compensation de la perte d'exploitation et l'obtention d'un prêt bancaire au cas où les comptes 2019 afficheraient un résultat d'exploitation négatif.
Le secteur de l'industrie graphique, selon le syndicat, compte 35000 emplois dans près de 3000 entreprises. Le GMI est membre fondateur de Culture Papier.
Le secteur de l'industrie graphique, selon le syndicat, compte 35000 emplois dans près de 3000 entreprises. Le GMI est membre fondateur de Culture Papier.
