Un mois avec 20 «?indés?»

Magnani : L'indé hors cases

Julien Magnani. - Photo © Elisabeth Pérez-Fernandez

Magnani : L'indé hors cases

Ils sont passionnés, engagés, autofinancés, localement enracinés... A l'occasion de la parution du LH Le magazine de mai, consacré au Nouvel esprit "indé", Livres Hebdo vous propose de découvrir chaque jour un éditeur qui compose la foisonnante galaxie indépendante.

Par Marine Durand
Créé le 19.05.2021 à 17h33

Segment : Littérature, illustré

Qui : Passé par différentes « grandes écuries » et par les indés de Cornélius, Julien Magnani, graphiste formé à l'école Estienne, a lancé la maison à son nom en 2011. Il accueille au sein d'un catalogue volontairement restreint - 3 à 5 nouveautés par an - la jeune création contemporaine, et suit les artistes au fil de leurs projets de fiction, qu'ils soient écrits ou illustrés, tournés vers les adultes ou un jeune public.

Faits d'armes : Les amours suspendues, de Marion Fayolle, l'un des premiers titres de la maison à atteindre une audience grand public, a obtenu le prix spécial du jury à Angoulême en 2018.

Signes particuliers : Julien Magnani édite seul, mais travaille en bande. Notamment avec Jérémie Fischer et Jean-Baptiste Labrune, avec qui il a piloté pendant sept ans la revue Pan, qui explore les rapports texte-image en littérature. Ou Simon Roussin, Marion Fayolle et Matthias Malingrey pour la revue Nyctalope, autour de laquelle la maison a commencé dans les années 2010.

En un mot : Hybride. « J'édite des dessinateurs et des dessinatrices de livres, sans m'enfermer dans des genres, ou des rayons », souligne l'éditeur.

Diffusion-distribution : Belles Lettres.

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