Marion Mazauric: j’ai dansé le rock avec Leonello Brandolini

Olivier Dion

Marion Mazauric: j’ai dansé le rock avec Leonello Brandolini

Directrice éditoriale d’Au Diable vauvert

Par Isabel Contreras,
avec Créé le 06.10.2017 à 01h45

Dans les années 2000, des fêtes organisées par les éditeurs russes sont venues animer, encore un peu plus, les nuits de Francfort. La vodka coulait à flots. Je me souviens d’une soirée en particulier, à l’époque j’avais déjà fondé Au Diable vauvert. J’ai suivi le duo de choc Paul Otchakovsky-Laurens et Olivier Rubinstein qui étaient accompagnés de Frédéric Boyer, une sacrée équipe qui tenait bien l’alcool. A cette même fête se trouvaient Antoine Gallimard et Teresa Cremisi. Cette dernière venait justement d’annoncer son départ de Gallimard pour Flammarion. On était tous ivres et on les a poussés à danser ensemble, ils avaient l’air gênés au début mais se sont très vite laissés aller par l’euphorie qui régnait. Il y avait aussi dans les parages Leonello Brandolini, mon concurrent pendant des années : il a dirigé Pocket lorsque j’étais directrice littéraire chez J’ai lu. Mais ce soir-là, plus rien ne nous opposait. Donc, également pris par l’ambiance électrique, on s’est mis à danser du rock. Il s’est avéré être un danseur extraordinaire ! On a beaucoup ri, j’en garde un souvenir mémorable. Pour un métier comme le nôtre, où on est en permanence dans l’intelligence relationnelle, la Foire de Francfort permet aussi, le soir venu, de se lâcher enfin. I. C.

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