Le Corbusier, qualifié de fasciste et d’admirateur de Mussolini et de Pétain : les livres de Xavier de Jarcy (Albin Michel) et de François Chaslin (Seuil), publiés pour le cinquantenaire de la mort de l’architecte, n’ont pas manqué de susciter la polémique. Mais sur la trentaine de titres programmés pour l’occasion, ce sont le catalogue et l’album de l’exposition que lui consacre le Centre Georges-Pompidou jusqu’au 3 août, "Le Corbusier : mesures de l’homme", et la monographie de Jean-Louis Cohen, Le Corbusier, 1887-1965 (Taschen), qui ont séduit le public. Les éditions du Centre Pompidou ont réimprimé le catalogue (40 euros, 8 000 exemplaires) et l’album (9,50 euros, 13 000 exemplaires).

L’exposition permet de découvrir à la fois des réalisations architecturales mais aussi ses peintures et ses sculptures. Même si ses idées politiques sont contestées, Le Corbusier reste l’une des grandes figures de l’architecture du XXe siècle, qui a bâti autant pour l’individu que pour la collectivité, de la villa Savoye, à Poissy, à la Cité radieuse, à Marseille, et a posé les bases de la "modernité" en cinq points : pilotis, toit-terrasse, fenêtre-bandeau, plan libre et façade libre. Claude Combet

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