La romancière et journaliste Irène Frain est la lauréate 2025 du prix du Roman de la nuit. Elle est récompensée pour L’Or de la Nuit, paru en mai dernier chez Julliard. La lauréate raconte avec L’Or de la Nuit, qui s'est à ce jour vendu à plus de 7 000 exemplaires, la découverte, la traduction et la transmission des Mille et une Nuits dans la France du XVIII^e siècle, offrant une enquête littéraire qui met en lumière la part souvent invisible du travail du traducteur.

Irène Frain s'est imposée devant les quatre autres finalistes Natacha Appanah pour La nuit au cœur (Gallimard) ; François Cheng pour Une Nuit au Cap de la Chèvre (Albin Michel) ; Joffrine Donnadieu pour Aux Nuits à venir (Gallimard) et Guillaume Gallienne pour Le Buveur de Brume – Nuit au musée (Stock). 

La réunion du jury s’est tenue dans le carré littéraire de Saint-Germain-des-Prés, face à l’église, dans les salons de l’Hôtel Madison, institution presque centenaire où Albert Camus acheva L’Étranger en 1942.

Un prix qui célèbre la nuit comme moteur littéraire

Créé pour distinguer des œuvres où la nuit joue un rôle central, le prix du Roman de la nuit rassemble un jury composé d’auteurs, journalistes et artistes, ainsi que plusieurs jurés d’honneur. Pour cette 10ᵉ édition, l’ensemble du jury a salué un roman qui interroge la circulation des récits, l’effacement des frontières culturelles et la puissance créative de l’ombre. Avec L’Or de la Nuit, Irène Frain signe une œuvre qui s’inscrit pleinement dans la vocation du prix et s’impose comme la lauréate naturelle de cette édition anniversaire.