Congrès de l’ABF

Réinventer la bibliothèque

Réinventer le métier de bibliothécaire avec un Biblio remix. Bibliothèque Louise-Michel à Paris en avril 2015. - Photo Olivier Dion

Réinventer la bibliothèque

Résolument prospectif, le 62e congrès de l’Association des bibliothécaires de France, du 9 au 11 juin à Clermont-Ferrand, sera consacré à l’innovation sous toutes ses formes. Plus de 600 participants sont attendus.

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Par Véronique Heurtematte
Créé le 08.12.2017 à 11h55

Après un congrès 2015 consacré aux tensions, qui avait permis aux professionnels d’échanger sur les difficultés qu’ils traversent au quotidien, c’est une réflexion résolument prospective et tournée vers l’avenir que propose l’Association des bibliothécaires de France pour son 62e congrès consacré, du 9 au 11 juin à Clermont-Ferrand, à l’innovation. Innovation en matière de management et de services, innovation technologique : les bibliothécaires explorent de nombreuses pistes et n’hésitent pas à questionner en profondeur les fondamentaux de leur profession pour inventer la bibliothèque de demain. Les quatre profils d’établissements que Livres Hebdo présente dans ce dossier illustrent bien la diversité des approches mises en œuvre par les bibliothécaires pour offrir à leurs usagers des propositions en adéquation avec leurs attentes. Le réseau social Steeple, mis en service à la médiathèque de Languidic, reflète la tendance de fond consistant à placer l’usager au cœur des activités, non plus seulement comme "client", mais comme acteur fortement impliqué dans le projet et les activités de la bibliothèque, comme c’est le cas également à la future médiathèque intercommunale Entre Dore et Allier, à Lezoux, qui a fait de ce concept l’armature même du futur établissement.

Aiguillonnées par un contexte socio-économique de plus en plus tendu, interpellées de la manière la plus brutale après les attentats de 2015 sur leur rôle dans le débat citoyen, les bibliothèques prennent plus que jamais leur mission sociale à bras-le-corps. La bibliothèque Vàclav-Havel à Paris (18e) s’est organisée pas à pas, de manière pragmatique, pour offrir une réponse solidaire aux nombreux migrants venus se réfugier dans ses locaux, tout en préservant son public habituel. Le projet Lilliad, à l’université Lille-1, il propose une réflexion globale sur la fonction documentaire et les nombreuses manières dont elle peut venir en appui des missions du monde universitaire et de la recherche. Le congrès donnera également l’occasion de visiter les bibliothèques de l’agglomération clermontoise, Livres Hebdo en présente quatre dans ce dossier.

Le congrès, où plus de 600 professionnels sont attendus, devrait montrer à quel point les bibliothèques, bien loin de l’image de confinement, un peu hors du temps, qui leur est encore trop souvent accolée, sont devenues, au contraire, des espaces publics en prise avec leur époque, des lieux de débats et d’échanges largement ouverts à tous les citoyens.

Lezoux : la bibliothèque des citoyens

 

Elaboré en Auvergne dans un territoire totalement dépourvu d’équipement culturel, le projet de médiathèque Entre Dore et Allier s’est appuyé sur le travail mené en résidence par l’agence La 27e Région, qui a impulsé une démarche collaborative devenue la ligne de force du futur établissement.

 

Vue d’artiste de la future médiathèque de la communauté de communes Entre Dore et Allier.- Photo DAVID SERERO

En 2012, quand les élus de la communauté de communes Entre Dore et Allier, en Auvergne, décident de créer une bibliothèque pour dynamiser leur territoire complètement dépourvu d’équipements culturels, ils décident de mener la réflexion en sollicitant La 27e Région. Cette association indépendante intervient dans le domaine du design de service. Une équipe pluridisciplinaire est venue trois fois en six mois pour des résidences d’une semaine sur le territoire, avec pour mission de réfléchir aux services, notamment numériques, de la future bibliothèque, dans une démarche de "co-construction" avec la population. Cette démarche a pris des formes diverses et souvent inattendues : les membres de La 27e Région ont créé un QG au cœur de Lezoux, la ville-centre. Ils se sont installés avec chaises et tables sur les trottoirs. Ils ont interrogé les passants, ont proposé différentes expériences comme la création de "malles-médiathèques" dans lesquelles les habitants étaient invités à déposer des documents qu’ils avaient envie de partager, et qu’un "parrain" ou une "marraine" bénévole se chargeait de faire circuler chez les habitants à raison d’une semaine de dépôt dans chaque foyer.

C’est sur ce travail que s’est appuyé le chef de projet, Jean-Christophe Lacas, et son équipe de quatre personnes, pour élaborer le programme de la future médiathèque intercommunale Entre Dore et Allier qui ouvrira ses portes au printemps 2017 à Lezoux. "On commence seulement à avoir du recul par rapport à tout ce qui s’est passé pendant la résidence, analyse Jean-Christophe Lacas. Ce qui est sûr, c’est que la philosophie de cette démarche irrigue aujourd’hui tout le projet." Traduction concrète de cette philosophie, parmi nombre d’autres initiatives : le projet de "bibliothèque des habitants". A côté des quelque 30 000 documents de la médiathèque, il sera constitué de collections - livres, disques, objets - que des usagers auront envie de partager avec leurs concitoyens, et qui pourront être prêtées dans les mêmes conditions que les documents de la bibliothèque. L’équipe rédige actuellement un "Guide du contributeur" et travaille avec un juriste et un assureur pour la mise en œuvre de ce projet. "Cela questionne notre politique documentaire, souligne Jean-Christophe Lacas. On pourrait imaginer, par exemple, de ne pas investir dans la poésie, dont on sait que c’est un fonds à rotation lente, si on identifie un habitant qui dispose d’une collection qu’il est prêt à partager."

 

Espaces modulables

Autre exemple : associer systématiquement et de manière active la population au programme culturel, comme en ce moment avec la vaste opération "tricot" au cours de laquelle des volontaires réalisent, sous la houlette d’une plasticienne, des ouvrages destinés à habiller le mobilier urbain et végétal de la ville lors de l’inauguration de la médiathèque. Le travail mené avec les collégiens est une autre illustration. L’année dernière, un atelier proposait aux jeunes d’imaginer la bibliothèque de demain et ce qu’ils souhaiteraient y trouver. Cette année, les collégiens ont travaillé sur la mise en place de balises sur le trajet entre entre leur collège et le futur équipement. Chaque balise sera équipée d’un QR code renvoyant à une liste de livres ou de disques coups de cœur des collégiens.

Même le travail de l’architecte a été influencé par cette approche : les espaces seront modulables, adaptables, afin de pouvoir les faire évoluer en fonction des propositions des habitants. "En milieu rural, il est indispensable de développer des stratégies nouvelles et d’associer les gens pour les faire venir à la bibliothèque, conclut le chef de projet. Notre objectif consiste à faire savoir que tous les talents, les connaissances, les compétences seront présents et bienvenus à la médiathèque." d

Václav-Havel, à Paris : la bibliothèque solidaire

 

Confrontée à un afflux sans précédent de migrants, qui ont établi un camp devant son bâtiment à l’été 2015, la bibliothèque Václav-Havel, à Paris, a élaboré un arsenal de réponses dans une démarche d’inclusion et de cohabitation des publics.

 

Les ateliers de pratique du français sont devenus des rendez-vous hebdomadaires.- Photo OLIVIER DION

Dans un quartier populaire et multiculturel, la bibliothèque Václav-Havel, dans le 18e arrondissement à Paris, savait dès avant son ouverture en 2013 qu’elle aurait parmi son public une proportion importante de migrants. Elle s’y était préparée en constituant des collections de français langue étrangère et en prévoyant d’accueillir des groupes de primo-arrivants encadrés par les acteurs sociaux. Mais rien ne laissait présager ce qui l’attendait : le froid particulièrement tenace de l’hiver 2014-2015 a conduit un nombre anormalement élevé de migrants à venir se réchauffer dans les locaux, à monopoliser les prises électriques pour recharger leurs téléphones portables, et les ordinateurs pour les sessions Internet. En janvier 2015, les attentats au siège de Charlie Hebdo et au magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes provoquent la stupeur générale et une réaction de crispation chez une partie des usagers habituels de la bibliothèque.

L’été suivant, un nouveau cap est franchi avec l’installation d’un campement, où se rassemblent jusqu’à 200 personnes, devant les locaux de la bibliothèque. "On s’est retrouvés face à des problèmes d’hygiène, de santé, à gérer un climat d’insécurité. C’était une situation très éprouvante pour tout le monde", se souvient le directeur de l’établissement, Alain Maenen. Face à cette situation exceptionnelle et totalement inédite, l’équipe élabore peu à peu, de manière empirique, un arsenal de réponses reposant sur une démarche solidaire envers les migrants, avec un souci de préserver tous ses publics et de les faire coexister sereinement. Premier impératif : définir les usages autorisés et ceux qui ne le sont pas. "Nous nous sommes tenus à ce qu’une bibliothèque peut offrir, poursuit le directeur. Prêter des salles aux associations pour leurs cours d’alphabétisation ou leurs séances d’aide juridique, recharger son portable, oui. Brancher un réfrigérateur avec une rallonge, non."

"Tous les publics sont légitimes"

L’équipe se lance également dans une réorganisation des salles et de la répartition des ordinateurs afin d’éviter la surconcentration d’usagers dans certains espaces. Les bibliothécaires repèrent des migrants maîtrisant suffisamment le français pour les aider à traduire un certain nombre de documents en différentes langues comme le farsi, le pachtoun ou l’arabe, ils élaborent un guide listant les services utiles. Ils rencontrent aussi le directeur de la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs) pour s’informer sur les démarches que doivent accomplir les demandeurs d’asile, et ils impriment, pour le mettre à disposition des migrants, le formulaire de procédure, disponible dans toutes les langues sur le site Internet du ministère de l’Intérieur. La bibliothèque plaide auprès de sa tutelle, la Mairie de Paris, pour obtenir, avec quelques autres bibliothèques du réseau parisien dans la même situation, la traduction du document de présentation de l’établissement, la fiche d’inscription et le règlement intérieur en 12 langues.

Les "parlottes", des ateliers de conversation et de pratique du français, passent à un rythme hebdomadaire et deviennent l’un des rendez-vous les plus fréquentés de la bibliothèque. Peu à peu, chacun prend ses marques, le climat s’apaise. "Nous avons tenu un discours commun à nos usagers, défendant l’idée que tous les publics sont légitimes, explique Lola Mortain, directrice adjointe de la bibliothèque. Ça nous a pris un an pour retrouver une situation sereine."

En novembre 2015, la bibliothèque décide de participer au festival Migrant’scène organisé par la Cimade. L’objectif est de désamorcer les réticences qui subsistent encore entre les différentes communautés d’usagers en proposant des jeux, des moments festifs, des temps de débat. Les lecteurs répondent massivement à l’appel et tout le monde se retrouve à danser ensemble, lors du grand bal. Mission accomplie.

Lilliad à Lille-1 : la bibliothèque globale

 

L’université Lille-1 inaugurera à la rentrée un équipement inédit, rassemblant une bibliothèque, un centre d’expérimentations scientifiques et un pôle événementiel qui œuvreront de concert.

 

Le premier niveau du Lilliad Learning center Innovation.- Photo AUER WEBER/WIZE

Un équipement d’un genre entièrement nouveau ouvrira ses portes à la rentrée sur le campus de l’université Lille-1. Baptisé Lilliad, installé dans le bâtiment historique de la bibliothèque universitaire datant de 1965, entièrement rénové, réaménagé et agrandi par une extension de 1 500 m2, il pousse très loin le concept de learning center. Ces bibliothèques, souvent universitaires, ont pour philosophie d’agréger la fonction documentaire à des activités pédagogiques, d’enseignement, sociales et culturelles, ainsi qu’une variété de services aux usagers. Dédié à l’innovation et à la diffusion de la culture scientifique, Lilliad réunira une bibliothèque, un centre d’expérimentations scientifiques appelé Xperium et un pôle événementiel.

Première originalité : ces trois entités ne seront pas autonomes et simplement juxtaposées, mais fonctionneront en synergie, coordonnées par une seule équipe. Une idée simple en apparence, mais pour laquelle il a fallu convaincre les décideurs (le programme est porté par plusieurs partenaires dont l’université Lille-1 et la Région Hauts-de-France), et qui se reflète dans l’organigramme : le directeur de Lilliad, Julien Roche, actuellement à la tête du service commun de la documentation de l’université, a défendu âprement son choix de placer des conservateurs des bibliothèques aux trois postes de directeurs adjoint chargés des départements Collections, Médiation (qui gère Xperium et le pôle événementiel) et Services aux publics.

Partenaires socio-économiques

L’équipement a identifié quatre publics cibles : la communauté naturelle des étudiants, des enseignants-chercheurs et des personnels de l’université, mais également le grand public, lors d’événements ponctuels comme les journées du patrimoine, les lycéens et le monde de l’entreprise. Les lycéens font l’objet d’une attention particulière, avec l’ambition de les sensibiliser aux métiers scientifiques. Ils représentent 60 % des 4 000 visiteurs accueillis par Xperium, depuis son ouverture il y a deux ans dans des locaux provisoires. "Nous construisons les visites avec les enseignants et nous leur fournissons des plaquettes pour les aider dans leur travail pédagogique préparatoire", précise Jacques Sauteron, directeur adjoint chargé de la médiation. Quant aux partenaires socio-économiques, ils font déjà l’objet de toutes les attentions de Lilliad, dont l’un des axes stratégiques forts est de mettre le monde de la recherche en relation avec celui des entreprises et de l’industrie. Dans le pôle événementiel, un salon "VIP" est dédié à l’accueil de ces partenaires privilégiés, et différents espaces permettant aux chercheurs de présenter l’état de leurs travaux aux entrepreneurs. Des contacts ont déjà été établis. "La SNCF a des problématiques de gestion intelligente des flux dans les gares qui relèvent du big data, cite en exemple Julien Roche. La recherche menée à l’université sur l’intelligence embarquée intéresse la section de recherche de Toyota, installée dans la région."

Pour les étudiants, le projet de la bibliothèque accorde une place particulièrement importante au travail en groupe, avec 55 salles équipées spécifiquement, soit un tiers des places assises. L’innovation pédagogique sera également le fer de lance du futur équipement. Les enseignants pourront réserver, sur projet, une salle de 80 m2 au mobilier entièrement modulable, dotée de caméras pour filmer les séances et d’un équipement permettant tous les types de pédagogie : inversée, numérique, participative, etc.

Autre démarche originale, car encore quasi inédite dans le monde des bibliothèques : Lilliad s’inscrit dans une stratégie de marque très poussée, telle que le pratiquent de grandes institutions comme le Louvre. Le travail mené avec une agence sur le nom, le logo, les couleurs utilisées, vise à créer une forte identité visuelle tout en donnant de la visibilité à tous les financeurs, et aux différentes composantes de l’entité.

Languidic : un hub de ressources humaines

 

Depuis septembre, la médiathèque de Languidic propose à ses lecteurs de participer à Steeple, un réseau en ligne d’échanges de savoir-faire.

 

Séance d’éveil à la lecture à la bibliothèque qui, sur une proposition d’une Anglaise membre de Steeple, s’est transformée en version bilingue anglais-français. - Photo MÉDIATHÈQUE DE LANGUIDIC

Mettre en valeur les compétences et savoir-faire des lecteurs, au même titre que les ressources documentaires, et abolir les distances entre les gens grâce à Internet : c’est l’objectif que c’est fixé la médiathèque de Languidic, une commune de 7 500 habitants dans le Morbihan. Depuis septembre 2015, elle a adopté la plateforme de réseau social Steeple (en français : clocher), inventée par une start-up rennaise. Steeple propose aux membres d’une même communauté de partager, échanger, vendre, prêter, via la plateforme, des objets ou des compétences. Une démarche dont Annie Le Guern-Porchet, directrice de la médiathèque de Languidic et sensibilisée depuis longtemps aux réseaux d’échanges des savoirs, a saisi tout le potentiel pour son établissement et ses usagers. "Je voulais que la médiathèque soit à l’origine du réseau, explique la directrice. Cette initiative rejoint les missions des bibliothèques qui consistent à mettre à disposition des savoirs par les documents. Nous ne changeons pas de casquette, cela ne fait que formaliser ce que l’on pratique au quotidien : renseigner les gens, les orienter vers la ressource adaptée à leur demande."

L’accès à la plateforme est réservé aux usagers de la bibliothèque, qui sont identifiés et géolocalisés. Actuellement, seule une petite centaine d’usagers a franchi le pas mais elle se révèle très active : création d’un club de lecture ou d’un potager partagé, demande d’information sur la manière d’avoir des œufs frais, offre de covoiturage, prêts de partitions, les propositions sont variées. "La plateforme prend la couleur de la communauté qu’elle dessert, poursuit Annie Le Guern-Porchet. Ici, nous la personnalisons avec nos compétences de bibliothécaires. Nous proposons aux gens qui sont entrés en contact sur Steeple de venir à la bibliothèque pour se rencontrer, utiliser les salles, les ordinateurs, en particulier quand une annonce a suscité beaucoup de réponses."

Point de ralliement

Dans cette commune rurale au territoire très étendu, la médiathèque, en centre-ville, constitue un point de ralliement pratique. Steeple, où les bibliothécaires sont eux-mêmes très actifs, permet de mieux faire connaître les services et les ressources de la médiathèque. Il permet aussi d’identifier des besoins des usagers. "Nous avons repéré beaucoup de demandes concernant le jardinage, les cultures alternatives qui nous ont donné l’idée de mettre en place une grainothèque", poursuit la directrice. Les compétences repérées sur Steeple sont valorisées au même titre qu’un document : par exemple, les bibliothécaires proposent désormais aux lecteurs qui viennent emprunter un livre sur la généalogie d’entrer en contact avec le spécialiste de la question qui propose ses services sur la plateforme.

L’équipe, qui souhaiterait élargir la communauté des adhérents de Steeple, a prévu d’imprimer les annonces et de les afficher dans la bibliothèque afin de les rendre visibles par tous les lecteurs et de susciter l’intérêt. "Il faut convaincre les gens que Steeple relève d’une démarche collaborative originale, que ce n’est pas Leboncoin, ni BlaBlaCar, ni Facebook", reconnaît Annie Le Guern-Porchet. Le modèle économique proposé par la start-up, qui parle de "collaboration économique" plutôt que d’"économie collaborative", repose sur l’abonnement, dont le montant est fixé en fonction du nombre de membres. Première bibliothèque à avoir adhéré à Steeple, la médiathèque de Languidic s’associe étroitement avec les créateurs rennais pour faire évoluer les fonctionnalités. Par exemple, il est maintenant possible d’ajouter des vidéos aux annonces afin de créer des tutoriels.

Des bibliothèques à visiter à Clermont

 

Hôte de lABF, l’agglomération de Clermont compte, avec plus de 282 500 habitants dont 40 000 étudiants sur un territoire à la fois urbain et rural, une belle diversité de bibliothèques. Livres Hebdo en présente quatre à (re)découvrir à l’occasion du congrès.

 

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