Le livre en 2030

Sylvie Vassallo : « L’un de nos grands chantiers reste l’accessibilité »

Sylvie Vassallo, directrice du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil - Photo Olivier Dion

Sylvie Vassallo : « L’un de nos grands chantiers reste l’accessibilité »

LH Le Magazine a cinq ans, en septembre. L'occasion pour la rédaction de Livres Hebdo d'interroger un large panel d'acteurs du monde du livre et de leur demander comment ils l'imaginent dans cinq ans. Aujourd'hui, Sylvie Vassallo, directrice du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil.

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Par Élodie Carreira
Créé le 29.09.2025 à 10h00

Alors que Livres Hebdo célèbre en septembre les cinq ans de sa nouvelle formule, la rédaction a interrogé plusieurs acteurs du monde du livre pour leur demander où ils se voyaient dans cinq ans. À en croire quelques-unes des personnes interrogées, nous voilà à l’aube d’un grand basculement.

Accélération de l’histoire ? Il y a cinq ans nous aurions peut-être demandé à ces professionnels comment ils s’imaginaient dans vingt. Toujours est-il que ces quelques réponses apporteront des esquisses de solution et des raisons d’espérer, au moins autant que de s’inquiéter. Aujourd’hui, retour vers 2030 avec Sylvie Vassallo, directrice du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil.

« Dans cinq ans, j’espère que le plus d’enfants possible auront accès à une littérature jeunesse exigeante »

« Les enfants ont un besoin permanent de littérature pour grandir. Cela semble évident, pourtant, c’est un équilibre fragile. Dans cinq ans, j’espère que le plus d’enfants possible auront accès à une littérature jeunesse exigeante, tant dans sa langue que dans ses récits.

Au-delà du Salon du livre et de la presse jeunesse, notre équipe travaille toute l’année sur ces enjeux, en développant des événements, des ateliers, des formations visant à favoriser la rencontre entre les enfants, les familles et les livres – notamment auprès des publics éloignés de la lecture. Parmi nos objectifs, il y a aussi celui de faire connaître aux enfants une littérature qui parle de leur contemporanéité. Cela suppose de renforcer la formation des enseignants, mais aussi celle des animateurs dans les centres de loisirs, qui ont eu tendance à délaisser les activités littéraires. L’un de nos autres grands chantiers reste l’accessibilité.

« Il est primordial que les professionnels du livre continuent d’évoluer avec leurs lecteurs »

Pour garantir l’accès du livre à tous, il faut réunir les moyens nécessaires pour surmonter certaines barrières, notamment lorsqu’il est question de handicap. Enfin, je crois qu’il est primordial que les professionnels du livre continuent d’évoluer avec leurs lecteurs, et en phase avec les mutations de la littérature jeunesse. »

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