Médecine

Un secteur dopé à l’ECN

Olivier Dion

Un secteur dopé à l’ECN

Le marché de l’édition médicale est tiré par la réforme de l’Examen classant national, enfin effective cette année avec les premiers examens sur tablette. Les ventes d’ouvrages professionnels se stabilisent tandis que les contenus s’hybrident de plus en plus fréquemment.

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Par Charles Knappek
Créé le 17.06.2016 à 02h00 ,
Mis à jour le 17.06.2016 à 10h13

Le marché de l’édition médicale reprend des couleurs. "Nous avons renoué pour la première fois depuis longtemps avec une croissance de notre chiffre d’affaires et de nos ventes", se réjouit Manuela Boublil-Friedrich, directrice du département acquisition livres chez Elsevier Masson, leader sur le marché. "L’année a été favorable, confirme Fabienne Roulleaux, directrice éditoriale chez Lavoisier. C’est une tendance commune à beaucoup de secteurs de l’édition, le marché va mieux, on voit revenir les acheteurs."

"Le tout-en-un proposait seulement du texte, nous installons désormais un ouvrage enrichi par spécialité."Brieuc Bénézet, Ellipses- Photo OLIVIER DION

Cette bouffée d’oxygène est à mettre sur le compte de l’internat et, plus encore, de l’examen classant national (ECN), qui sanctionne la 6e année d’études et l’entrée en internat. Lancée en 2013, la réforme de l’ECN trouve enfin cette année son application concrète avec l’organisation, fin juin, des premières épreuves sur tablette. Depuis trois ans les étudiants et les éditeurs se préparent à cette petite révolution dans l’histoire des études de médecine dont les conséquences au niveau éditorial restent toutefois encore modestes.

"Les collections traditionnelles fonctionnent toujours, aussi bien chez les pros que chez les étudiants."Fabienne Roulleaux, Lavoisier- Photo OLIVIER DION

Quelques éditeurs ont bien développé des formats hybrides associant papier et compléments numériques, tels Elsevier Masson avec la collection "ECN intensif", lancée en novembre 2014 et proposant un entraînement avec des dossiers progressifs en ligne, ou Estem-Vuibert dont la collection "Les dossiers ECNi", lancée fin 2015, comprend déjà une quinzaine de références et ouvre un accès à l’application Objectif ECNi.

Plusieurs sites, plus ou moins en collaboration avec les éditeurs traditionnels, ont également vu le jour dans une optique 100 % numérique. Après avoir couplé dès 2014 les ouvrages de la collection "Les référentiels des collèges" avec E-ECN.com, Elsevier Masson a lancé ExamPrep ECNi, classiquement commercialisé en ligne mais aussi en librairie sous forme de boîtier. Ellipses est associé à Easyecn.com. Estem-Vuibert est partenaire principal d’ECN Academy tandis que S-éditions propose depuis septembre 2015 un service d’entraînement sur S-ECN.com. Ces plateformes, payantes, sont encore loin d’avoir atteint leur potentiel maximal. Elles ambitionnent dans un premier temps de répondre aux insuffisances de la plateforme nationale Sides, gratuite mais surfréquentée et régulièrement victime de pannes.

"Quand on propose un ouvrage avec de bons auteurs, on continue d’intéresser un public de spécialistes."Manuela Boublil-Friedrich, Elsevier Masson- Photo OLIVIER DION

Le livre papier au cœur du marché

L’avenir dira si produits hybrides et sites spécialisés sauront capter une large part de l’audience des étudiants en médecine. Mais pour l’heure, les livres papier restent le cœur du marché et la réforme de l’ECN a surtout occasionné des créations éditoriales traditionnelles. Dans une veine tout à fait classique, Ellipses développe ainsi à la fin de ce mois de juin la collection "Tout l’ECN", née du succès du tout-en-un éponyme Tout l’ECN paru fin 2014. Cette nouvelle série met l’accent sur les arbres décisionnels, infographies, imageries et autres schémas. "Le tout-en-un proposait seulement du texte, nous installons désormais un ouvrage enrichi par spécialité", précise Brieuc Bénézet, directeur général d’Ellipses. Une première vague de six titres couvre l’hématologie, la gériatrie, les maladies infectieuses ou encore la cardiologie. A terme, une vingtaine de matières seront concernées. Ellipses a aussi lancé fin 2015 "Les dossiers de l’iECN", conçus spécialement pour l’examen sur tablette, mais sans les outils numériques qui vont avec. "Avec cette collection, nous montrons qu’on peut travailler sur le papier pour préparer l’examen sur tablette", souligne Brieuc Bénézet.

Chez Vernazobres-Grego, c’est "iECN dossiers", un peu plus ancienne, qui remplit cet office. Elsevier Masson n’est pas en reste et annonce pour octobre une nouvelle collection 100 % papier intitulée "Focus ECNi" avec un titre par pôle, sur le modèle de l’organisation des hôpitaux. "Les livres proposent un recoupement de matières avec tous les items des spécialités concernées et 40 à 60 dossiers progressifs en fonction des ouvrages", indique Manuela Boublil-Friedrich chez Elsevier Masson. Deux premiers titres ouvriront la collection, Pôle thoracique et Pôle rénal, suivis par Pôle pédiatrique en fin d’année. Egalement à la rentrée, Estem-Vuibert inaugure pour sa part la collection de fiches "Révision ECNi" avec deux premiers titres, Cardiologie et Hépato-gastro-entérologie. "Ils ont été conçus à partir des fiches d’un interne qui a brillé à l’ECN. Ils concernent le premier tour des révisions, c’est-à-dire les étudiants qui sont à deux ans des épreuves", indique François Cohen, directeur éditorial chez Estem-Vuibert. Enfin, S-éditions a couvert le nouveau programme de l’ECN avec la collection "120 questions isolées", en 26 titres parus en moins de six mois (les derniers sont sortis en janvier), ce qui a permis de créer un "impact fort" en librairie selon le gérant Arnaud Dupin. A tel point que l’éditeur aura beaucoup moins de nouveautés au programme dans les prochains mois, le temps de digérer cette opération de grande ampleur. S-éditions peut néanmoins compter sur les excellentes ventes du 2e tome de Vie de carabin, BD humoristique relatant le quotidien d’un apprenti médecin et dont le succès ne se dément pas.

Conservatisme des futurs internes

Cette effervescence éditoriale a contribué à la bonne tenue du marché étudiant, et de l’ECN en particulier, mais les éditeurs souffrent aussi d’une inévitable absence de recul tant que la première édition de l’épreuve, qui se déroule à partir du 20 juin, n’a pas eu lieu. "On sent bien que cette année a été particulière en raison de l’arrivée du nouveau format de l’ECN, confirme Patrick Bellaïche, P-DG de Vernazobres-Grego. Il n’y a pas vraiment eu de continuité avec les années précédentes, les étudiants s’interrogent, attendent de voir à quoi va ressembler l’épreuve pour s’assurer que les livres s’inscrivent bien dans le programme." L’éditeur peut néanmoins compter sur les performances de son Mikbook, synthèse du programme de l’ECN en 24 chapitres, très appréciée des étudiants.

De fait, la plupart des éditeurs ont dû composer avec le conservatisme des futurs internes, lesquels ont eu tendance à se reporter sur les grandes collections historiques, toilettées à l’occasion du nouveau programme ("Les référentiels des collèges" chez Elsevier Masson, "KB" chez Vernazobres-Grego, "Réussir l’ECN" et "L’ECN en fiches" chez Ellipses…). Les nouveautés, elles, ont "plutôt eu du mal à trouver leur public, même si l’abondance de la production a dynamisé le marché", note Raphaël Dortant, libraire chez Sauramps Médical à Montpellier.

L’ECN excepté, le marché étudiant ne connaît pas de bouleversement majeur. Après plusieurs années de réflexion, Elsevier Masson confirme qu’il ne développera plus son offre sur la Première année commune aux études de santé (Paces), se focalisant sur ses collections existantes. Leader sur ce marché de la Paces, qui se caractérise par une prescription très localisée et donc un éclatement des ventes, Ellipses fait quant à lui travailler de nouveaux auteurs et devrait être en mesure de proposer une offre renouvelée "d’ici à un an ou deux", selon Brieuc Bénézet.

Si les ouvrages de révision et d’entraînement publiés par Vernazobres-Grego et Ellipses garantissent de gros volumes de sorties en librairie, d’autres éditeurs continuent de miser sur les sommes par spécialité et les atlas d’anatomie dont certains assurent la charnière entre les mondes étudiant et professionnel. John Libbey Eurotext (JLE), qui englobe les marques Arnette, Doin et Pradel, publie notamment ce mois-ci Neurosciences : à la découverte du cerveau (Pradel), traduit de la nouvelle édition américaine parue en 2015. "Ce livre vise un public d’étudiants, mais aussi d’enseignants et de professions médicales comme les orthophonistes à travers certains chapitres sur l’acquisition du langage", explique Valérie Parroco, directrice éditoriale chez JLE. "Les collections traditionnelles fonctionnent toujours, aussi bien chez les pros que chez les étudiants", rappelle Fabienne Roulleaux, chez Lavoisier. Les "Atlas de poche", par exemple, s’écoulent chaque année à 10 000 exemplaires, tous titres confondus. De la même façon, la collection pour jeunes professionnels "Le livre de l’interne" assure à Lavoisier de bons résultats. Une nouveauté consacrée aux urgences y est annoncée pour la fin de l’année.

Côté professionnel, les gros traités restent les locomotives d’un marché globalement dynamique. Les ouvrages millésimés, comme le Guide pratique des médicaments - le "Dorosz" - chez Maloine, sont d’invariables succès de librairie. Chez Elsevier Masson, le DSM-5, une somme de 1 176 pages consacrées aux troubles mentaux, a été "très bien accueilli par les médias et le public", selon Manuela Boublil-Friedrich. "Il était attendu. C’est le seul ouvrage qui propose un langage commun international pour l’ensemble des pathologies. Nous l’avions tiré à 5 000 exemplaires et nous avons déjà dû le réimprimer." Du coup, l’éditeur a surfé sur la tendance en publiant en janvier le Mini DSM-5, beaucoup plus abordable, financièrement parlant, et ciblant un grand public d’étudiants en psychologie ou d’infirmiers en psychiatrie. "L’offre crée la demande, estime Manuela Boublil-Friedrich. Quand on propose un ouvrage avec de bons auteurs, on continue d’intéresser un public de spécialistes qui vient pourtant moins spontanément vers le livre que les étudiants."

En dentaire, les titres de CDP éditions (groupe Initiatives Santé), notamment les "JPIO", trouvent régulièrement un bon écho auprès des sociétés savantes, des leaders d’opinion et des intervenants dont certains deviennent des auteurs. "Le CA est stable, nous sommes sur un marché de 50 000 chirurgiens-dentistes qui sont des clients fidèles, confie Emmanuelle Lionnet, directrice éditoriale chez Initiatives Santé. Pour nous, la croissance est surtout venue du paramédical avec Lamarre."

Couplages

La stabilité du marché professionnel n’empêche pas les innovations. De plus en plus de titres sont commercialisés en version hybride. En février, Elsevier Masson a publié Chirurgie des glaucomes, couplé à un ebook ePub 3 enrichi ouvrant l’accès à 58 vidéos en offline. "Les vidéos sont embarquées dans l’ebook, ce qui est encore assez rare", souligne Manuela Boublil-Friedrich. Pour sa 9e édition, le Guide de thérapeutique s’intitule désormais Guide de thérapeutique Perlemuter et fait l’objet pour la première fois d’une offre couplée "le livre + l’appli", même si le livre et l’application continuent d’être aussi proposés séparément. L’éditeur met en place une campagne de promotion en librairie avec une PLV surmontée d’une vidéo démo de l’appli avec interview de l’auteur.

De la même façon, Arnette vient de publier La chirurgie ambulatoire : aspects organisationnels, qui propose des compléments en ligne, notamment vidéo, via un mot de passe. JLE est coutumier du bimédia : "Pour les titres traitant certaines spécialités, la vidéo est indispensable, assure Valérie Parroco. Il y a plusieurs années, nous avons commencé par insérer des DVD dans les ouvrages, puis nous sommes passés aux compléments en ligne. Les taux d’activation sont très élevés et ces compléments en ligne sont un bon compromis face aux applis."

Quand tout publier sur le papier réduit les chances commerciales d’un livre, il reste l’option d’une édition de base complétée de contenus homothétiques. Début juillet, Elsevier Masson publie Réanimation, offre premium : le traité de référence, en 752 pages à 199 euros. L’ouvrage donne accès, via un code à gratter, à l’ebook de 4 000 pages du traité de référence mis à jour et complété, lequel ne sera plus publié dans son intégralité. "Nous ferons à moyen terme la même chose pour d’autres spécialités, nous sommes dans une approche novatrice, analyse Manuela Boublil-Friedrich. Ces gros traités papier coûtent cher et ne sont pas très maniables. La recherche numérique est plus facile."

Les nouvelles collections sont plus rares sur le marché professionnel. Elsevier Masson annonce toutefois le lancement de "Pédia", destinée aux pédiatres. "Ce sont des titres en petit format pratique avec beaucoup d’arbres décisionnels. De par leur positionnement, ils devraient aussi intéresser les généralistes", explique Manuela Boublil-Friedrich. Trois premiers titres ouvrent "Pédia" : Troubles des conduites alimentaires chez l’enfant et l’adolescent, Pathologie orthopédique en pédiatrie et ORL chez l’enfant. De son côté, Lavoisier avait lancé début 2015, sous la marque Médecine Sciences, "Les précis", collection de semi-poches pour les professionnels qui suivent une formation continue. "Les résultats sont satisfaisants, mais la collection a encore besoin de temps pour s’installer", indique Fabienne Roulleaux qui espère que la parution le 20 juin d’Immunothérapies ciblées : maladies inflammatoires et auto-immunes, très attendu par les spécialistes, dynamisera les ventes. L’éditeur avait aussi installé début 2015 "Professions santé", série destinée aux publics paramédicaux, dont les différents titres ont connu des fortunes diverses. Le coffret en six volumes Guide de l’orthophoniste, paru en février dernier, réalise un "bon démarrage", selon Fabienne Roulleaux.

La médecine en chiffres

Un marché infirmier en pleine effervescence

 

La production éditoriale à destination des élèves infirmiers reste soutenue et plusieurs nouvelles collections voient le jour.

 

"Nous avons décidé de nous concentrer sur nos basiques et avons arrêté les titres périphériques."Emmanuelle Lionnet, Initiatives Santé- Photo OLIVIER DION

Les 90 000 étudiants infirmiers (30 000 par année d’études) ont une soif de révisions et d’entraînement que plusieurs nouvelles collections entendent bien étancher. Une collection Estem-Vuibert de fiches de cours et d’entraînements intitulée "Réussir tout le semestre" est annoncée pour août. Elle démarre avec quatre titres. "C’est la première fois qu’une collection propose à la fois le cours sous forme de fiches et d’entraînement pour toutes les UE du semestre", se félicite François Cohen, directeur d’Estem-Vuibert. Depuis que le pôle universitaire De Boeck a été intégré au pôle éducation de Magnard-Vuibert, la marque Estem est associée à Vuibert. Les ouvrages issus du rapprochement sont publiés à partir de cette année sous la marque Estem-Vuibert. "Ce qui était Estem devient Estem-Vuibert, mais ce qui était Vuibert reste Vuibert, précise François Cohen. Les deux fonds sont très complémentaires et nous allons continuer à investir le marché des études infirmières, auquel nous croyons beaucoup." Elsevier Masson annonce pour la rentrée une collection au positionnement proche et intitulée "Cahier de l’étudiant infirmier - toute l’année du DEI"."C’est un consommable grand format tout en couleurs avec des fiches de cours, des conseils pour les stages et une partie entraînement, détaille Manuela Boublil-Friedrich. Il s’agit d’une offre complètement neuve, sans équivalent sur le marché." L’éditeur commence avec un volume consacré à la première année ; les années 2 et 3 du DEI devraient être couvertes dès l’an prochain. Elsevier Masson va également publier à la rentrée Méga guide pharmaco-infirmier et annonce un Guide de l’éducation thérapeutique du patient : fiches infirmières.

Petits formats

Quant à Foucher, il lance ce mois-ci la série Cahier de TD étudiant infirmier avec deux titres couvrant deux UE majeures de première année, biologie fondamentale et cycles de la vie. "Cette série est liée aux remontées que nous avons eues du terrain. Nous voulions accompagner les formateurs et les étudiants dans les UE les plus importantes, explique Nathalie Théret, directrice déléguée de Foucher. Ce sont des cahiers consommables, ils contiennent des compléments d’information et des contenus." Cette offre vient notamment s’ajouter à la série de blocs par discipline et par semestre Tout le semestre qui bénéficie pour sa part de mises à jour régulières. La petite série Les fondamentaux par l’image, installée en 2014, fait aussi partie des bonnes ventes de Foucher. Et l’été dernier, les éditions Robert Atlani, propriété de Vernazobres-Grego, avaient installé "Carnet infirmier", collection d’entrée de gamme avec des titres vendus 6,50 euros.

Cette abondance de production en petit format répond à une certaine perte de vitesse des ouvrages plus lourds. Cependant, quelques titres de référence continuent de tirer leur épingle du jeu. Davantage positionnée sur ce créneau, Lamarre (groupe Initiatives Santé) revendique de bons résultats pour la dernière rentrée universitaire. "Le paramédical s’est bien comporté notamment avec la 11e édition du Guide pharmaco qui constitue notre meilleure vente de 2016", explique la directrice éditoriale d’Initiatives Santé, Emmanuelle Lionnet. Adossés à ce titre, d’autres ouvrages remis à jour ont aussi bénéficié d’une dynamique porteuse, tels Calculs de dose ou Pharmacie & surveillance infirmière. L’éditeur a proposé de nouvelles maquettes pour plusieurs de ses ouvrages et rafraîchi son catalogue. "Nous avons décidé de nous concentrer sur nos basiques et avons arrêté les titres périphériques", souligne Emmanuelle Lionnet. L’éditrice a pour mot d’ordre "un best-seller par an". En 2016, ce devrait être la 31e édition du Précis d’anatomie et de physiologie humaines (le Lacombe, pour les connaisseurs), paru fin mai. Organisé en deux volumes spiralés (atlas et cours), l’ouvrage a bénéficié d’une nouvelle maquette et de l’ajout de QCM à la fin de chaque chapitre pour aider les étudiants à tester leurs connaissances.

Lamarre peut aussi compter sur le Salon infirmier, dont il est l’organisateur et qui s’est déroulé pour la première fois en mai cette année dans le cadre de l’association avec Paris Healthcare Week. "Même si les deux événements ne s’adressent pas au même public, cela renforce encore notre ancrage dans les milieux professionnels et conforte Lamarre comme l’éditeur des professionnels de santé et du marché paramédical", ajoute Emmanuelle Lionnet. Enfin, dans un registre plus récréatif, Lamarre annonce une nouvelle édition du roman Julie ou L’aventure de la juste distance, traitant de la relation patient-infirmière.

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