Un premier roman par jour

Antoine de Baecque, "Les talons rouges" chez Stock

Antoine de Baecque - Photo Julien Falsimagne

Antoine de Baecque, "Les talons rouges" chez Stock

Durant l’été, Livres Hebdo présente chaque jour un premier roman de la rentrée littéraire 2017. Aujourd’hui, Les talons rouges d’Antoine de Baecque, à paraître le 23 août chez Stock.

Par Léopoldine Leblanc,
Créé le 18.07.2017 à 13h13

L’historien et biographe Antoine de Baecque signe un premier roman historique et gothique intitulé Les talons rouges, à paraître chez Stock le 23 août. L’histoire est celle d’une noble et ancestrale famille de vampires traversée par les troubles de la Révolution française. Les événements politiques viennent réveiller les divisions internes, entre ceux engagés pour les idées nouvelles, qui souhaitent du même coup échapper à la malédiction vampirique, et les garants du "sang pur", protecteurs des privilèges de l’ordre ancien.
 
Dans son avant-critique pour Livres Hebdo, Olivier Mony salue un premier roman audacieux : "Si la Révolution française est l’un [des] sujets d’étude favoris [d’Antoine de Baecque], la "fondre" ainsi au sein d’un récit de genre, le roman gothique, n’avait rien d’évident. La réussite du livre n’en est que plus éclatante", commente-il.
 
Entre histoire et cinéma

Historien, spécialiste de la culture des Lumières et de la Révolution française, Antoine de Baecque est l’auteur d’une trilogie composée des titres Le Corps de l’histoire (Calmann-Lévy, 1993), La Gloire et l’effroi (Grasset, 1996) et Les Éclats du rire (Calmann-Lévy, 2000). Egalement critique et historien du cinéma, il a été rédacteur en chef des Cahiers du cinéma de 1996 à 1998, puis des pages culturelles de Libération entre 2001 et 2006. Parmi ses écrits figurent les biographies de François Truffaut, Jean-Luc Godard et Éric Rohmer. Ce n’est pas un hasard si les références historiques côtoient une écriture qu’on pourrait qualifier de cinématographique : "Il y a certes du Moine de Lewis dans ces pages (et du Michelet, pour le récit circonstancié de l’effervescence révolutionnaire), mais aussi du Truffaut et du Rohmer, ces cinéastes pour qui l’Histoire était avant tout un vecteur de fiction", écrit Olivier Mony.

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