disparition

Enfant du ghetto de Lodz en Pologne, puis déporté à Auschwitz et Buchenwald, Élie Buzyn avait survécu aux "marches de la mort" alors que, face à l'avancée des Soviétiques, les Allemands transféraient leurs prisonniers d'un camp à l'autre. Il avait ensuite vécu en Palestine avant que celle-ci ne devienne Israël, puis à Oran, en Algérie française, avant de s'installer dans l'Hexagone en 1956. Il y est devenu chirurgien et si soucieux d'oublier sa vie de déporté qu'il a fait effacer le tatouage de son matricule de prisonnier.

Ce n'est que cinquante ans plus tard qu'il décide de témoigner, de parler de son existence de survivant et de livrer ses convictions. Élie Buzyn écrira deux livres : J'avais quinze ans : vivre, survivre et revivre (Éd. Alisio, 2018) et Ce que je voudrais transmettre : lettre aux jeunes générations (Éd. Alisio, 2019). Il était aussi le père d'Agnès Buzyn, ministre de la Santé de 2017 à 2020.

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