Belgique

Le syndicat des libraires francophones de Belgique (SLFB) et Dilibel ont passé un accord verbal durant la deuxième semaine de février après un désaccord sur la TVA appliquée aux livres. « Les choses ont avancé rapidement car nous avons montré notre solidarité en tant que libraires », explique Yves Limauge, co-président du SLFB.  

Le conflit s’était cristallisé autours du différentiel d’un demi-point de TVA qui sépare les prix français des prix belges. Or, Dilibel, la centrale de distribution d’Hachette en Belgique, avait souhaité maintenircet écart tarifaire entre la France et la Belgique, alors que la tabelle avait été supprimée au 1er janvier, ce qui avait suscité la colère du SLFB. le syndicat avait annoncé refuser les représentants du groupe au sein de leurs librairies, entraînant une vive réaction de l'Association des Editeurs Belges.  

Deux accords

Parmi les différentes revendications du SLFB, Yves Limauge avait confié à Livres Hebdo le 14 janvier, l’impact de cette taxe sur l’organisation générale de la librairie. La différence de prix obligeait les libraires à changer manuellement les étiquettes de leurs livres, leur ajoutant « trois heures de boulot par semaine ». Afin de répondre à la demande du SLFB, Dilbel a développé son service informatique afin que le prix des livres soit envoyé par avis d’expédition. Ce changement permet aux libraires qui le souhaitent de récupérer directement la facture des caisses de livres et ne plus rentrer manuellement chacune des étiquettes.  

Dilibel propose également aux libraires belges, des livres avec ou sans étiquettes. Depuis cet accord, les libraires membres du syndicat ont recommencé à commander les nouveautés de Dilibel et accueillent à nouveau les représentants de la centrale de distribution dans leurs locaux. 

Dilibel est le seul distributeur à avoir choisi de maintenir ce différentiel de TVA. 

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