Le Goncourt du premier roman a été remis, mardi 3 mai chez Drouant, à Paris, à Maryam Madjidi pour
Marx et la poupée, publié au Nouvel Attila le 12 janvier. Trois autres auteurs étaient en compétition: Manuel Benguigui pour
Un collectionneur allemand (Mercure de France), Blandine Rinkel pour
l'Abandon des prétentions (Fayard) et Alexia Stresi pour
Looping (Stock).
Le
Goncourt de la poésie et le
Goncourt de la nouvelle étaient remis au même moment.
L'ouvrage a obtenu 7 voix sur 10 au premier tour, les trois autres ouvrages sélectionnés en recevant chacun une. C'est la première fois que cet éditeur est récompensé par le Goncourt du premier roman. Pour ses remerciements, Maryam Madjidi a lu un extrait de Chien blanc de Romain Gary.
Marx et la poupée raconte les souvenirs d'enfance de l'auteure, née en Iran aux premières heures de la révolution menée par l'ayatollah Khomeini. En compagnie de sa mère, elle rejoint à l'âge de 6 ans son père, exilé à Paris. Elle évoque notamment le déracinement, le poids des origines, fardeau ou rempart, le rapport à la langue natale, l'éloignement de la famille.
En 2016, le prix avait été remis à Joseph Andras pour De nos frères blessés (Actes sud), qui avait fait polémique en le refusant.
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