"Les éditeurs adoptent des politiques de plus en plus éco-responsables au sein de leurs maisons" affirme le Syndicat national de l'édition (SNE). La commission Environnement et Fabrication du SNE a publié une enquête menée auprès des éditeurs sur la consommation de papier pour la fabrication de leurs livres en 2018.

Selon cette enquête, en 2018, la consommation 64 éditeurs (300 marques éditoriales) ayant répondu au questionnaire s’élève à 188092 tonnes de papier, soit une légère baisse de 3% par rapport à ceux de 2013.
 

95% du papier acheté par les éditeurs interrogés est certifié ou recyclé, soit une hausse de sept points en cinq ans. Cependant, le volume de papier certifié acheté est plus important au sein des moyennes et des grandes structures (94%) qu’au sein des structures de petite taille (71%). Il est également plus élevé lorsqu’il est acheté directement par l’éditeur (97%) plutôt que via un imprimeur (83%). Ce sont les petites éditeurs qui font le plus appel aux imprieurs actuellement.

La Commission Environnement et Fabrication conclut que ces chiffres et ces bonnes pratiques sont encourageant, même s'il reste une marge de progression pour les consignes données aux imprimeurs. La tendance à la baisse des volumes totaux de papiers achetés reste à confirmer dans les années à venir. Deux recommandations sont à suivre: inciter les éditeurs à exiger un papier certifié ou recyclé à leurs imprimeurs, et sensibiliser les éditeurs de petite taille à acheter du papier certifié.

Selon l’ADEME, la consommation de papier par l’édition française représente 6,3% de la consommation totale de papier graphique en France pour l’année 2018.