Les librairies de 1er niveau, fermées depuis le 17 mars, sont les plus lésées, avec une chute de 17,5% des revenus tirés du livre sur trois mois, suivies des librairies de 2e niveau et grands magasins (-15%), des grandes surfaces culturelles (-9,4%) et des hypermarchés (-7,4%). Les ouvrages que les commerces n'ont pas pu vendre sont venus gonfler les stocks, qui représentaient au premier trimestre 96 jours de vente, contre 76 l'an passé.
Le scolaire résiste
Résultat, 67% des établissements rapportent une diminution de leur trésorérie, contre 30% l'an passé à la même période. Dans le détail, les revenus tirés de la littérature générale et des documents sont les plus touchés avec une baisse comprise entre 12,5% et 18% en euros courants. Les segments qui ont le mieux résisté au choc sont le scolaire (-2%) et le parascolaire (-1%), la jeunesse (-6%) et les BD/Mangas (-7%).
Malgré l'apparente panique au début du confinement, les taux de retours sont restés stables, à 23%, soit un point de moins qu'en 2019 à la même période.
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