Nathalie Beaux: J’ai fait l’école buissonnière

Olivier Dion

Nathalie Beaux: J’ai fait l’école buissonnière

Directrice éditoriale du département livres illustrés au Seuil

Par Pauline Leduc
avec Créé le 06.10.2017 à 01h45

C’était à l’automne 2011, et ce jour-là j’ai décidé de faire l’école buissonnière pour me rendre à un rendez-vous un peu particulier, mais qui compte parmi les plus beaux que j’aie connus à Francfort. Pas l’un de ceux qui procurent le plaisir de revoir des visages familiers venus du monde entier, coincés dans l’une de ces petites cases (trente minutes montre en main) pour se plonger avec curiosité dans de nouveaux projets, en cherchant celui qui pourrait être comme un cousin vivant à l’étranger et qui aboutirait à une belle publication. Non, ce jour-là j’avais pris rendez-vous au musée Städel de Francfort avec la magie de Vermeer. Un peu loin du Festhalle Messe, de l’autre côté du Main, m’attendait un Géographe qui n’avait rien d’autre à me proposer que son extraordinaire beauté dans un temps suspendu. 53 x 46,6 cm (qui pourrait être le format d’un livre), une huile sur toile datée de 1668-1669. Ce joli souvenir qui n’a marqué que moi restera toujours lié à la Foire de Francfort. P. L.

06.10 2017

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