Un chien (stupide), une chamane, un névrosé et un traître au cinéma
Le 30 octobre sortent dans les salles de cinéma Un chien stupide, d'après John Fante, Un monde plus grand, inspiré de la vie de Corine Sombrun, Doctor Sleep, adapté de Stephen King, et Le traître, portrait d'un mafieu repenti.
Yvan Attal adapte le roman de John Fante, Mon chien stupide (Bourgois, 10-18), au cinéma. Le romancier situait son récit dans la Californie des années 1960. Le réalisateur a transposé l’action dans le Pays Basque de nos jours, avec quelques incursions amusantes chez un éditeur parisien. Car le film met en scène un écrivain, qui n’a rien écrit de bon depuis son premier roman, best-seller louangé par tous. La faute à la routine : époux d’une femme proche de la dépression, père de quatre boulets. L’arrivée d’un chien dans son jardin un soir d’orage va lui permettre de déclencher le départ de chacune de ses progénitures, afin de retrouver l’inspiration.
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Le roman de John Fante est paru aux Etats-Unis en 1986, et en France l’année suivante chez Christian Bourgois avec une traduction de Brice Matthieussent. L’écrivain et scénariste américain a rarement été adapté au cinéma (Demande à la poussière, en 2006, a été la dernière tentative). Yvan Attal, en loser faisant sa crise de la cinquantaine et rêvant de vivre à Rome, et Charlotte Gainsbourg, en femme au foyer ne supportant plus de se sacrifier, donnent vie à l'humour féroce et grinçant du livre à travers de cette chronique familiale dévastatrice. C’est la première fois qu’Yvan Atall adapte un roman pour l’un de ses films. Il prépare actuellement l'adaptation du Petit Nicolas.
À la tête de l’agence new-yorkaise Maria B. Campbell Associates, référence mondiale du conseil littéraire, Agnès Åhlander Turner éclaire un métier moins répandu en France qu'Outre-Atlantique : celui de scout littéraire. Intermédiaire stratégique entre agents, éditeurs et marchés étrangers, elle raconte à Livres Hebdo les rouages d’une profession fondée sur la veille, la confiance et l’intuition.
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Fantômes du passé et rumeur criminelle se côtoient dans cette promenade romaine brillamment orchestrée par Ilaria Gaspari.
Parution 21 août