Le premier roman d’Abel Quentin, sorti le 21 août aux Editions de l'Observatoire, narre les destins croisés de Jenny Marchand, adolescente maladroite et introvertie, qui se terre peu à peu dans le silence. A quelques heures de là, Chafia est décidée à mourir en martyre en semant la destruction dans Paris. En même temps, l'impopulaire président Saint-Maxens vit les dernières semaines de son mandat.
 
"Sœur est la trajectoire sidérante d’une jeune femme, depuis son adolescence fragile jusqu’à l’attaque inévitable" écrit l'éditeur avant d’ajouter que la radicalisation de la jeune Chafia y est décrite avec "subtilité et réalisme". L’héroïne est également "une Antigone de Sucy en Loire, qui passe d’Harry Potter à l’État islamique" comme le décrit Sean James Rose dans l’avant portrait qu’il a fait d’Abel Quentin, publié dans Livres Hebdo le 7 juin.
 
Abel Quentin, avocat à Paris "habitué à représenter des jeunes gens radicalisés" et originaire de Lyon, est l'un des deux primo-romanciers en course pour le Goncourt, avec Anne Pauly.