94,9% des lecteurs du genre Romance sont des lectrices, selon une étude de Babélio - Photo Petra / Pixabay
Qui sont les lectrices de Romance ?
Babelio a publié une étude inédite sur le profil des lecteurs de romance, dont la première conclusion confirme qu’il s’agit en très grande majorité de lectrices.
Par
Éric Dupuy Créé le
28.03.2024
à 18h35, Mis à jour le 15.04.2024 à 09h35
Sans surprise, le lectorat de romance est quasi exclusivement féminin, selon une étude* publiée mercredi 27 mars par Babelio, un portail dédié à la littérature francophone.
36 % des lectrices ont commencé à lire avec de la romance
Le site a réalisé une campagne de questionnaires début mars auprès de 7 030 utilisateurs avec 50 questions, dont 5 ouvertes, pour définir le profil du lectorat de romance, un genre toujours en vogue et qui a évolué depuis une dizaine d’années. Les répondants lisant de la romance sont à 94,9 % des femmes. Plus d’un tiers d’entre elles, à 36 %, ont commencé à lire grâce à ce genre.
Un lectorat bibliophage, selon l'étude - Photo BABÉLIO
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Le deuxième enseignement de cette étude inédite est l’appétence pour le genre des 25-35 ans, la classe d’âge qui est la plus représentée dans l’étude, avec 85,9 % de lecteurs de romance, devant en volume les 15-25 ans (à 92 % lecteurs de romance) et les 35-45 ans (79,7 %).
« De l’émotion » et « changer de monde »
Ce lectorat moyennement jeune est également amateur de littérature jeune adulte à 62 % et d’imaginaire à 58 %, car un tiers des répondants estime la part de sa lecture romance à moins de 25 % de la lecture globale, contre seulement 4 % en totalité. 62 % d’entre elles sont familières des tropes (enemies-to-lovers, slow-burn, proximité forcée, etc.).
Quelles sont leurs principales attentes d’un ouvrage de romance ? « De l’émotion », « du frisson » et des « papillons dans le ventre » suivis d’« un moment d’évasion » et de « pouvoir changer de monde », soulignent-elles en majorité, alors que 61 % d’entre elles ne se soucient pas de la provenance (française ou étrangère) de l’ouvrage.
En poche et en VO
Quant à la librairie, elle est le 3e canal d’achat de la romance (26 %), derrière les GSS et internet (28 % chacun) tandis que 85 % du lectorat pensent que la romance mérite son propre rayon en librairie.
La consommation de Romance par région par rapport à la moyenne nationale, indice 100- Photo ETUDE BABÉLIO
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Enfin, 40 % des 15-24 ans qui lisent de la romance le font en version originale, et deux tiers d’entre eux n’achètent pas la version française tandis que le poche est plébiscité pour l’achat de ce genre avec 62 % des répondants (près de 5 000 sur cette question) qui privilégie le petit format contre 44 % pour le grand.
*L’étude complète est à retrouver sur la gauche de l’article en document partagé.
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