Le premier roman d’Ariane Monnier, à paraître chez JC Lattès le 23 août et intitulé
Le presbytère, narre la vie d’une famille repliée sur elle-même durant presque trente ans.
Dans les années 1970, un jeune médecin s’installe avec son épouse dans un ancien presbytère pour y mener une existence volontairement à huis clos. Sous prétexte d’un monde extérieur néfaste au développement de ses enfants, le praticien conserve la demeure coupée du monde, et observe une éducation exigeante soutenue par le
diktat de la morale et de la musique.
Un premier roman sur la
"terreur de proximité faite de secrets, d’aveuglement, de déni", d’où surgit
"une violence qui ne dit jamais son nom et fait son œuvre de destruction intime", écrit
Véronique Rossignol dans son avant-critique pour Livres Hebdo.
Docteure en anthropologie, Ariane Monnier
"conduit en observatrice minutieuse un premier roman efficacement dérangeant", remarque Véronique Rossignol. La primo-romancière est d’ailleurs l’auteur d’un essai à mi-chemin entre notes de terrain et récit littéraire, titré
Les procès Colonna, Chaïb, Bissonnet. Anthropologie de trois affaires judiciaires (Le Bord de l’Eau, 2017).
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