Les 10 incontournables de la rentrée française
Dix auteurs et autrices, dix romans. Livres Hebdo vous invite à découvrir ceux et celles qui marqueront la rentrée littéraire française.
Rentrée littéraire 2023
- Agnès Desarthe, Le Château des rentiers (L'Olivier) Pour son 15e roman aux éditions de l’Olivier, Agnès Desarthe promène sa narratrice, Agnès, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Elles s’arrêtent devant l’immeuble de ses grands-parents, Boris et Tsila qui vivaient en communauté dans ce phalanstère avec d’autres Juifs originaires d’Europe de l’Est. À paraître le 18 août, ce roman est tiré à 20 000 exemplaires.
- Éric Reinhardt, Sarah, Susanne et l'écrivain (Gallimard) Avec Sarah, Susanne et l’écrivain, Éric Reinhardt signe son dixième roman et renoue les ficelles narratives de son succès littéraire multiprimé L’Amour et les forêts (Gallimard, 2014). Tiré à 40 000 exemplaires, ce titre explore le lien troublant et mystérieux entre lecteurs et écrivains. Il raconte aussi l’histoire de Sarah, qui cherche désespérément sa juste place.
- Laurent Binet, Perspective(s) (Grasset) Grand Prix du roman de l’Académie française 2019 pour Civilizations (Grasset), Laurent Binet renoue avec l’enquête et la trame historique dans Perspective(s), tiré à 45 000 exemplaires. Qui a assassiné le vieux peintre maniériste Pontormo ? Sous forme épistolaire, ce roman est empreint du style impertinent auquel Laurent Binet nous habitua dans La septième fonction du langage (Interallié 2015) ou HHhH (Goncourt du premier roman 2010).
- Carole Fives, Le jour et l'heure (JC Lattès) Sélectionnée au prix Goncourt 2022 pour Quelque chose à te dire (Gallimard), l’autrice et peintre Carole Fives s’éloigne de ses thèmes de prédilection dans son septième roman, Le jour et l’heure (JC Lattès). À paraître le 23 août, il raconte comment Édith, atteinte d’une maladie grave, choisit d’avoir recours à l’euthanasie en Suisse, accompagnée de son mari et de ses enfants. Un récit sensible sur un sujet d’actualité, tiré à 10 000 exemplaires.
- Mathias Énard, Déserter (Actes Sud) Avec sa plume érudite, le lauréat du Goncourt 2015 explore les points de liaison entre guerre, désertion, amour et engagement, à travers deux récits de vie que vingt longues années séparent. D’un côté, un soldat inconnu effrayé par le déchaînement de sa violence, de l’autre, le mathématicien est-allemand disparu, Paul Heudeber, dont le souvenir est réactivé par un colloque scientifique. L’ouvrage est tiré à 30 000 exemplaires.
- Chloé Delaume, Pauvre folle (Seuil) Lauréate du Médicis 2020 pour Le cœur synthétique, l’écrivaine et jurée du prix Décembre se place dans la rentrée avec un nouveau roman autobiographique, tiré à 25 000 exemplaires. Le lecteur suit les pensées de Clotilde Mélisse, dans un train en direction de Heidelberg. Elle se remémore son amour passionnel pour Guillaume et tente de comprendre la nature de sa relation avec cet homme homosexuel qui est déjà en couple.
- Serge Joncour, Chaleur humaine (Albin Michel) Lauréat 2020 du prix Femina pour Nature humaine (Flammarion), Serge Joncour ajoute Chaleur humaine (Albin Michel) à la rentrée. On y retrouve Alexandre, éleveur de vaches, ici taraudé par un déchaînement de nuisibles alors que survient un étrange virus venu de Chine. Un récit échauffé tiré à 50 000 exemplaires.
- Sarah Chiche, Les Alchimies (Seuil) Psychologue et psychanalyste, Sarah Chiche revient pour cette rentrée littéraire avec ce roman sur Francisco Goya tiré à 18 000 exemplaires. Elle s’inspire d’une histoire vraie, la disparition du crâne du peintre aragonais au lendemain de sa mort, le 17 avril 1828. Dans son livre, l’écrivaine met en scène des scientifiques en quête d’absolu.
- Maria Pourchet, Western (Stock) Après le phénomène Feu (Fayard), écoulé à près de 55 000 exemplaires (GFK), Maria Pourchet livre son septième roman, Western, chez son nouvel éditeur, Stock. Ici l’amour est à nouveau présent, incarné par Aurore et Alexis, mais aussi la violence de cette société. Il bénéficie d’un premier tirage de 20 000 exemplaires.
- Sorj Chalandon, L'Enragé (Grasset) Sorj Chalandon nous entraîne dans les contrées escarpées de l’enfance déchue. À Belle-Île-en-Mer, en 1934, une mutinerie éclate dans un centre d’éducation surveillée. Cinquante-six jeunes s’évadent, un seul manque à l’appel. L’auteur se glisse dans la peau du fugitif qui lui rappelle la sienne. 60 000 exemplaires.
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