"
Ça souffle fort." Une photographe déambule dans une ville, appareil photo à la main. Son objectif: saisir les beautés éphémères du quotidien. Au fil de ses promenades, elle suit des inconnus pour les photographier. Elle fait ainsi la rencontre d’une vieille dame énigmatique, de l’insaisissable Joh, d’un jeune expatrié ou encore d’Ibtissem qui cherche à échapper à l’emprise de sa famille. La photographe recueille des histoires intimes, pleines d’humanité et de courage ou plus extravagants et merveilleux.
A travers cette galerie de portrait, Thi Thu tente de transformer les "
déambulations" de son personnage principal "
en quelque chose d’utile". En relevant des moments banals du quotidien, l’auteur les transforme en poésie et révèle leur beauté. Le tout avec une seule question en tête: Comment rééchanter le monde ?
Avec
Presque une nuit d’été, à paraître chez Rivages le 22 août, Thi Thu est en lice pour le
prix Stanislas.
Née en 1990, Thi Thu a passé une grande partie de son enfance au Vietnam. Sa langue maternelle, le vietnamien, influence directement son écriture en français. Elle est diplômée du master de création littéraire à l'Université du Havre.
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