«J'assure pour le moment une simple mission de direction en raison des soucis de santé de Charles-Henri de Boissieu, mais Artémis comme la Martinière sont bien présents au capital de Tallandier, et ont vocation à y rester», nous indique Xavier de Bartillat, ancien P-DG de Perrin, filiale d'Editis. Le tout nouveau responsable de Tallandier, arrivé en début de semaine, indique toutefois que cette mission devrait se «concrétiser».

Spécialiste de l'édition d'histoire, Tallandier est contrôlé à 66% par Artémis, la holding du groupe Pinault, également actionnaire de la Fnac, et à 34% par La Martinière. La maison publie une soixantaines de nouveautés par an en grand format, et une vingtaine en poche dans la collection «Texto» indique Xavier de Bartillat. Celui-ci avait quitté ses fonctions chez Perrin en 2009 à la suite du rapprochement avec Plon, autre filiale d'Editis.

Selon ses derniers comptes publiés, en 2008 Tallandier a réalisé un chiffre d'affaires de 3,5 millions d'euros, pour un résultat quasi à l'équilibre, mais porte un endettement supérieur à 4 millions d'euros.